Je me la joue Wikipedia : attention cette critique révèle des moments clés de l'intrigue.
Bon, je pense qu'on est tous d'accords, non ? C'est bien LE film ultime de Terry Giliam, celui ou quand tu finis, tu rembobines et tu reprends depuis le début, histoire d'être sur d'avoir raté aucun détail, aucune astuce visuelle, aucune subtilité scénaristique. C'est un film qui scotche, autant visuellement (impressionnant pour le peu de moyens) que dans son propos. Cet espèce de dystopie ahurissante, où la bureaucratie est devenue un enfer, ou la chirurgie esthétique (réussie ou moins réussie) est monnaie courante, et où, au fond, qui que l'on soit, on est condamné par un système absurde et sans valeurs.
On suit les aventures de Sam Lowry, qui après qu'une mouche se soit écrasé dans une de ses machines, est mêlé à un quiproquo fatal, durant lequel il découvrira les terribles secrets et bas-fonds de la société dans laquelle il vit. Jusqu'à la folie, jusqu'à la mort. Constater comment Terry Giliam, qui part de deux univers distincts (rêve et réalité), les fait progressivement se rejoindre jusqu'à ce qu'on ne sache plus exactement où se trouve le réel, et où se trouve le rêve (si si je vous jure, inception est inspiré par ce film !) à tel point qu'on en a presque le vertige, jusqu'au dénouement final, tragique, puissant, et la musique (tadaaaatadadadadaaadadaaaa... hum pardon...) géniale et bouleversante... Un vrai régal !