Full Breakfast
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Apparemment ce film aurait marqué une génération, vu de la mienne, je trouve ça cliché et désuet. Je raffole des films un peu niais portant sur les adolescents dans des lycées américains avec tous les clichés qu’ils perpétuent mais ici absolument rien ne va !
Les personnages sont des caricatures sur pattes et tous aussi antipathiques les uns que les autres. L’anarchiste de service campé par Judd Nelson est tout simplement dégueulasse, il enchaîne réflexions misogynes à la pelle et le film vient presque à l’excuser car le pauvre gars a grandi dans une famille difficile. Non, désolé mais un mec qui vient à se retrouver entre les jambes d’une autre fille sans son consentement, je trouve pas ça drôle, ça me met mal à l’aise. Cette même fille qu’il malmène à plusieurs reprise avec des répliques de sociopathe, une petite bourgeoise coincée par excellence qui finit par se taper son harceleur, ça passe pas. (j'ai appris d'ailleurs qu'il prenait du plaisir à rabaisser l'actrice durant le tournage pour mieux se mettre dans la peau du personnage, charmant ce monsieur)
Les autres personnages sont tout aussi creux, mention spéciale à « la détraquée » alias Allison qui dit peut-être trois mots tout au long du film et chaque fois que quelque chose sort de sa bouche c’est un ramassis de connerie pour montrer à quel point elle est marginale, ohhh regardez elle est différente, ON A COMPRIS MERCI. Et miracle ! Après un peu de maquillage, elle devient bonasse !! Elle peut finalement tringler le beau gosse du lycée !!
Les dialogues sont pas crédibles du tout, j’ai été adolescente il y a pas si longtemps, aucun élément auquel je peux m’identifier. Vraiment, je me suis dit que j’ai du rater un truc. J’ai pensé à une transposition filmique d’un théâtre de l’absurde, que j’étais passé a côté d’un propos ultra deep. Ce que que je regardais était forcément plus profond que ce je voyais au vu des critiques dithyrambiques, mais non même en creusant je suis atterrée par ce film qui semble transposer le malaise adolescent par le regard d’un vieux tonton boomer qui exulte un pitoyable « quoicoubeh » à ses neveux.
Créée
le 21 juil. 2020
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