Encore un film culte de mes chères années 80 perdues, Breakfast Club, tout simplement l’une des meilleurs comédies dramatiques des années 80, écrit, produit et réalisé par le cinéaste John Hughes (Une créature de rêve, La Folle Journée de Ferris Bueller) c'est le deuxième film après Seize bougies pour Sam où le célèbre scénariste John Hughes se consacre à un nouveau regard sur l'adolescence, ouvrant la porte à un nouveau genre cinématographique le Teen movies. Outre son scénario, le film séduisit par l'impertinence de son ton et par son traitement, ils sont cinq étudiants, et non rien en commun à part leur présence pour 8 heures de colle un samedi. Méfiant les uns envers les autres, ils vont apprendre à se connaître et à passer outre leur préjugés... Il y a Brian, l'intello coincé qu'une mauvaise note rend suicidaire. Andy, la star du lycée, le sportif, la fierté de son père. Allison la bizarre, gothique et renfermée. Tout le contraire de Claire, la fille à papa friquée, formatée pour devenir reine du bal de fin d'année. Et le dur, le rebelle, c'est John.
Ce film d’une grande qualité qui malgré plus de trente ans n’a pas prix une ride tant il sait rester juste dans les propos ainsi que sur le fond.
Du début à la fin, Breakfast Club nous entraîne dans l'univers réel auquel tout adolescent peut s'identifier. Avec au casting une bonne partie du Brat Pack : Emilio Estevez (Young Guns, The Way), Anthony Michael Hall (Bonjour les vacances, Live by Night), Judd Nelson (New Jack City, Nurse), Molly Ringwald (Rose bonbon, King Cobra), Ally Sheedy (Wargames, Max, le meilleur ami de l'homme), Paul Gleason (Piège de cristal, American Party) et John Kapelos (Roxanne, Aussi profond que l'océan).


Excusez-moi monsieur, mais je ne vois pas très bien qui aurais aimé voler une vis ?


Un samedi, cinq élèves de personnalités éclectiques se retrouvent en retenue ensemble : un surdoué, une détraquée, un athlète, une fille à papa et un délinquant. Le professeur qui les surveille, M. Vernon, leur demande à chacun de faire une dissertation de 1 000 mots avec pour sujet :« Qui pensez-vous être ? ». Malgré les différences qui les séparent, les cinq adolescents se rendent compte au fil de cette journée animée qu'ils ont plus en commun qu’ils ne l’auraient pensé au premier abord. En se confiant les uns aux autres, ils comprennent que chacun possède une relation compliquée avec ses parents et qu’ils subissent tous à leur façon une forme de pression sociale très forte.


Vous savez ce que j'ai fait pour être ici aujourd'hui ? Absolument rien... J'avais rien de mieux à faire.


Breakfast Club, c’est la réunion d’une bande d’adolescents hétéroclites, qui représentent à eux cinq, un panorama de la jeunesse plein de différences et aussi de points communs, à condition de gratter le vernis des apparences. C’est d’ailleurs là le message de cette petite merveille réjouissante qui se veut fédératrice.
Symbole d'une génération, le film marque aussi l'émergence d'une génération d'acteurs. Le Brat Pack (clin d’œil au fameux Rat Pack, avec notamment Emilio Estevez, Anthony Michael Hall, Judd Nelson, Molly Ringwald, Ally Sheedy, Rob Lowe, Mare Winningham, Andrew McCarthy et Demi Moore). Ces jeunes comédiens ont tourné dans de nombreux films populaires en moins de deux ans parmi lesquels : Seize bougies pour Sam, The Breakfast Club, St. Elmo's Fire, Une créature de rêve, À propos d'hier soir..., Rose bonbon et La Folle Journée de Ferris Bueller.


Bourré de charme, d’humour et de tendresse nostalgique, un film culte, un chef-d'œuvre dont on ne se lasse pas.


Monsieur Vernon,
Nous acceptons d'avoir sacrifié tout un samedi en retenue puisque vous pensez que nous avons fait quelque chose de mal, mais nous trouvons absurde le sujet de dissertation que vous nous avez donné ! Qui pensez-vous être ? Vous nous voyez comme vous voulez bien nous voir. Nous avons trouvé une définition très simple : chacun de nous est à la fois un surdoué et un athlète et une détraquée et une fille à papa et un délinquant. Ça vous va ?
Signé : Breakfast Club.


Don’t You (Forget About Me)

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le 3 mars 2017

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