« Brèves de comptoirs » c’est la vie d’un bistrot de banlieue parisienne avec son patron (Didier Bénureau) et ses habitués, Régis Laspalès, Olivier Saladin, Laurent Gamelon, Annie Gregorio, Yolande Moreau, Valérie Mairesse, Laurent Stocker, Daniel Russo, François Morel, … . De 6h à 22h30 on y entend des conneries sans pareils. D’ailleurs à mon avis le réalisateur Jean-Michel Ribes c’est inspiré de phrases entendues dans ces bistrots.
« Le Mont Blanc, 4807 mètres, c’est la seule date que j’ai retenue »,
Daniel Russo l’éboueur.
« Y’a la médecine du travail, ça prouve bien que le travail c’est une
maladie », toujours Daniel Russo.
« J’ai toujours été de gauche, mais j’ai toujours voté à droite »,
Didier Bénureau le patron.
« Gauche, droite c’est tous les mêmes, autant voter à droite. »,
Laurent Gamelon le croque-mort.
« Autrefois ma femme je lui aurais décroché la Lune. Maintenant je lui
change même plus une ampoule. » Didier Bénureau.
Et enfin ma préférée :
« Si j’arrêtais de servir les cons j’fermerais la boutique », Didier
Bénureau. Là ça frôle le Michel Audiard.
En dehors de ces répliques consternantes et de ces portraits de gens tous aussi consternants ce n’est pas un grand film. C’est simple. Mais on passe tous de même un bon moment grâce aux dialogues et aux comédiens.