Le succès des avatars de Bridget Jones est pour moi un mystère absolu .
Gourde, bête, pénible, ordinaire et rarement drôle cette version anglaise de Bécassine n'a jamais eu le moindre soupçon d'intérêt à mes yeux.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris qu'elle attise la convoitise des personnages "mâles" qui la côtoient dans ses " aventures" d'autant qu'ils sont incarnés par le Who'sWho des beaux mecs du cinéma britannique ( Hugh Grant, Colin Firth...).
La seule explication tangible du succès de cette saga réside dans le fantasme d'identification que bon nombre de femmes mures célibataires projettent sur Bridget ,car elles aussi aimerait avoir une aventure avec Hugh Grant ou Colin Firth...
Ce quatrième film n'apporte ni ne retire quoi que ce ce soit à cette saga cinématographique dispensable .
Veuve , Bridget , toujours aussi gourde , tente de refaire sa vie en découvrant les applis de rencontre , en jouant à la cougar et en trouvant l'âme soeur au coin de sa rue .
Les personnages sont idiots, avec une mention spéciale aux copines de Bridget dont la bêtise et la vulgarité donneraient l'envie de virer sa cutie à tous les males les approchant de trop près.
Tout est téléphoné et prévisible dans une comédie au cours de laquelle on ne rit jamais et ou l'on finit même par s'ennuyer .
Renée Zellweger, en surjeu total, cachetonne en reprenant son rôle fétiche.
L'amicale des acteurs ayant participé à Love actually viennent aussi empocher leur cacheton ( Colin Firth, Hugh Grant, Emma Thomson, Chiwetel ejiofor)
Seul Hugh Grant arrive à nous arracher un demi sourire mais c'est vraiment trop peu.
Hormis quelques célibataires désespérées degustant un pot de nutella à la cuillère devant un écran de télé ,enrobées dans un plaid tout en caressant leur chat un vendredi soir à 20H15 , on ne voit pas qui pourrait trouver son compte avec ce nanard .