Ai-je été affligée par le niveau de subtilité émotionnelle affligeant de ce film ? Choquée par l’âge du jeune homme qui a l’air d’avoir 14 ans ? Effondrée par l’apparence d’une femme si refaite qu’elle ne peut plus rien exprimer ? Alarmée par le manque de créativité de la mise en scène ? Chagrinée par un maquillage qui rend tout le monde laid ? Estomaquée par le côté “wealth porn” ? Incrédule devant tant d’invraisemblances et de vacuité ?
Bien sûr …
Mais … j’ai vu ce film au cinéma, en Nouvelle-Zélande, où les gens sont mais hyper bon public. Et toute la salle était si heureuse de retrouver une bonne copine. Les gens étaient satisfaits avant le début du film. Il y avait un besoin.
Dans un monde devenu binaire, déchiré, Bridget est la bonne copine non polémique qui rassemble autour de sa gentillesse pataude. De sa maladresse attendrissante. J’ai une amie diplomate qui utilise cette arme avec brio soit dit en passant …
Et ça m’a fait du bien, d’être dans un public de gens heureux. Simplement.
C’était presque contagieux.