Le réalisateur Martin Koolhoven est venue sur scène pour répondre à quelques questions. Il nous parle de la violence hors champ qui était plus importante que celle que l’on voit à l’écran. Et je confirme totalement. De nombreuses fois les spectateurs se crispent devant les images, pourtant une grande partie de la violence est hors champs. Qu’importe notre cerveau fait un formidable travail d’imagination.
Je trouve très intéressante la façon dont le film est construit. Pas de flash back incessants comme on le voit trop souvent et qui rend la narration difficile. Ici, l’histoire débute par la fin, puis elle est divisée en chapitre et on remonte le temps avant la conclusion. Les trois premiers chapitres portent des noms issus de la Bible : L’apocalypse, L’exode et La genèse. Le film est long mais je ne me suis pas ennuyée. D’habitude je n’aime pas les westerns, trop de poncifs que je déteste. Mais ici rien de tel. Je le vois plus comme un thriller voir à certains moments comme un film d’épouvante. C’est vraiment tendu et j’attendais le dénouement avec impatience.
Je découvre totalement Dakota Fanning, je n’ai encore vu aucun film d’elle. En revanche je connais bien plus sa sœur Elle Fanning (Super8, Maléfique etc.). Je n’ai pas été déçu, elle est fantastique dans le rôle de Liz. Quant à Guy Pearce il est glaçant dans la peau du révérant. Kit Harington (Game of thrones) a le rôle d’un des rares mecs bien du film avec Liz, mais il ne fait qu’une apparition furtive malheureusement.
Brimstone n’est pas un film tout public, il faut savoir ce que l’on va voir. Mais pour peu qu’on accroche à la terrible histoire de Liz on pourra apprécier ce western bouleversant à la sauce Koolhoven.