Décidément très à la mode ces dernières années, le retour de ce genre épique qu'est le Western se confirme.
Séduisant sur le papier à bien des égards et après d'excellentes productions tels que True Grit ou le plus récent Bone Tomahawk (l'un des meilleurs film de l'année passée), Brimstone n'est pas le plus déplaisant.
Sa réalisation très léchée nous rappelle le soin apporté à l'image par d'autres réalisateurs comme Tarantino dans un style qui se porte à merveille à ça. Difficile de ne pas se régaler face à l'immensité et la richesse offert par le grand ouest américain dont la beauté n'a d'égal que la violence de cette vie de servitude, selon rang social ou ... votre sexe.
L'une des autres réussites de ce film se trouve dans ce casting porté par Dakota Fanning, d'une justesse touchante, et son père (Guy Pearce) incarnant un obscur révérant.
Quelques longueurs tout de même dans ce film de 2h20 uniquement par le fait de plusieurs flashback qui apporte une certaine complexité à l'oeuvre. On se demande après coup si cela était bien nécessaire, mais difficile d'en tenir compte tant le dénouement est réussi au bout de ce long périple fait de feu et de soufre.