Il est rare que je prenne le temps de rédiger un avis, de plus aussi critique !C’est qu’il est assez rare de voir sur Sens Critique un film encensé par beaucoup et surtout à ce point - bien trop à mon humble avis - !
Constituant tout d’abord une perte de temps, ce film de plus de 2h, divisé en 4 chapitres pompiers : révélation, exode, genèse et châtiment, ne présente strictement aucun intérêt, excepté peut-être pour quelques personnalités si dérangées qu’ils puissent être fascinées par le sadisme absolu.
Espérons qu’après le visionnage de Brimstone ils demeureront eux-aussi extrêmement rares !
J’aime les films où un ou plusieurs tueurs en série sont mis en scène, et depuis Le silence des agneaux, je les apprécie vraiment beaucoup !
Mais dans le cas de Brimstone rien ne fonctionne : ni le Méchant qui est vraiment trop méchant, ni la Victime qui, évidemment, est victimisée à l’extrême. Le spectateur ne peut que ressentir un profond ennui, doublé parfois de répugnance, parce que qu’il ne peut croire à ce qu’on tente de lui asséner, seulement avec une violence systématique.
Dans ce scénario qui se voudrait à la frontière du western et du thriller - mais seulement du point de vue cosmétique car on ne retrouve aucun des codes qui font le bonheur de ces deux genres de film -, il manque en effet cruellement d’un contrepoint, la présence d’un Gentil qui lutte contre le Mal absolu, l’équivalent d’une Clarisse Starling, car, malgré la présence fugitive de Kit Harington, ici l’impasse est malheureusement totale.