Chronique d’une reprise en main

C’est l’histoire de Brittany. Une new-yorkaise trentenaire à l’IMC très élevé qui décide de se reprendre en main.

Pour commencer, parce qu’on voit la critique arriver à des km : l’idée n’est pas de dénigrer les personnes en surpoids. Son médecin lui apprend dès le départ que dans son cas, ça lui cause des problèmes de santé. On nous présente même des personnes avec des kilos en trop, voir obèse bien heureux dans leurs vies.

Au départ, on suit une Brittany qui a l’air d’être bien dans sa routine : des amis, des sorties en boîte, une colocataire sympa, un job où elle s’amuse. Sauf qu’on s’aperçoit vite que c’est du vent.

L’annonce du médecin lui apparaît comme un coup de massue mais c’est grâce à ça qu’elle remet tout en question et décide du changement. D’ailleurs ses problèmes ne sont pas que liés qu'au poids. Sauf que dans sa quête d'obtenir une meilleure santé, elle attire plus de gens sains autour d’elle, se sent mieux dans sa peau, fait le choix de se séparer de personnes toxiques.

Son histoire est d’autant plus belle qu’elle n’a pas un sou, ni de notion sportive. La course est le sport le moins onéreux, le plus simple à réaliser, adaptable au niveau du planning, permissif etc... En plus d’apporter des résultats visibles rapidement, tout le monde peut se mettre à courir. Reste à en avoir la volonté.

On nous parle même des effets pervers de cette volonté, l’obsession liée à un objectif. Ne pas accepter ne plus avancer au même rythme, la blessure, la jalousie. Avant qu’elle ne se rende compte que les changements se font sur du long terme. C’est un nouveau mode de vie à adopter. Le marathon n’est qu'un point d’entrée, une motivation supplémentaire.

Bref, il a sa petite dose de drames mais ça reste un feel good movie.

En espérant que ça donne des idées. Aujourd’hui, il est plus facile de se trouver des excuses (le coût en temps et en argent, pas la bonne génétique etc) en s’apitoyant sur son sort plutôt que de faire ce qu’il faut pour que ça change. Une autre option est de véritablement s’accepter comme on est, tant que ce n’est pas nocif pour la santé physique ou mentale bien sûr. Tant qu'on ne se voile pas la face. Parce que le mouvement du body positive par d'un bon sentiment mais il a aussi ses côtés pervers.