Vaudeville allenien amusant mais un peu laborieux, Broadway Thérapie nous permet surtout de faire plus ample connaissance avec la pétillante Imogen Poots, au naturel assez emballant. Elle donne du peps à une comédie de mœurs peu originale sur les à côté de Broadway, avec tout ce que ça implique en terme d’ego, de névrose et d’hystérie pour ses acteurs.
Malgré une certaine qualité d’écriture, l’enchainement des rebondissements, des portes qui claquent, des amants dans le placard (ou plutôt des maitresses dans la salle de bain), des quiproquos finit par lasser. L’exagération et l’accumulation des situations et l’insistance avec laquelle la mise en scène appuie sur les effets comiques donne un petit côté daté à Broadway Thérapie. Un manque de modernité qui n’empêche pas d’apprécier l’énergie du projet, mais le rend aussi relativement dispensable.