Critique de Brotherhood : La Loi du campus par grégoreur-de-films
Pour le plaisir de voir Keanu, Kiefer et d'autres à 20 ans sinon du vu et du revu sans grand intérêt !
le 28 mars 2024
Un des premiers films avec Keanu Reeves (la coiffure vous donne un indice : aucune célébrité ne voudrait de cette dégaine) qui compte aussi le jeune Kieffer Sutherland, dans un étrange film en 4/3, au grain d'image dégueu, aux plans qui reviennent sur la plage déserte qui restent des mystères (on dirait une série des années 80 : Santa Barbara, et compagnie...), où les méchants gangsta sont...les intellos du bahut. Ça change, ça c'est sûr. Ceux qui ont 20/20 s'offusquent que leur établissement devienne un lieu de deal, de fiesta et de flirts (un bahut du système scolaire public français, quoi), et décident d'abord de former une équipe pour pousser les gens dans les piscines et sauter partout avec des masques d'animaux et de présidents américains. Autant dire que l'on attend de savoir où va cette histoire, et la réponse est très classique :
le groupe commence à devenir extrêmiste, en attaquant des gens qui draguent simplement, ont d'autres opinions, ou sont gays (attention, film "pas très moderne ni intelligent" sur son approche de l'homosexualité), etc... Le personnage de Keanu Reeves, droiture incarnée, pense alors à quitter la meute. Voilà, vous pouvez aller directement à la fin, car on a malheureusement une demi-heure de drama inutile entre le fuyard et son équipe, et aussi avec sa copine (qui n'aimait pas cette équipe), et avec son petit frère (qui aimait bien cette équipe).
Brotherhood est un film qui parle beaucoup, et agit peu, jusqu'au final qui n'est qu'un pétard mouillé (Keanu
sauve son ennemi qui drague sa petite copine, en désamorçant un plasticage qui était sous sa belle voiture... Et se livre à la police, lui et ses ex-compagnons
). Même la scène d'action, on ne l'aura pas, et la fin est expédiée dans la foulée (les
arrestations
sont des dessins dans le générique, on ne les voit même pas). Mention également à la VF qui est ce qu'on a entendu de pire depuis des années, on se croit dans une parodie (c'est un carnage absolu). On est vraiment dans Santa Barbara, on a même les coiffures, les plans sur la mer (totalement gratuits), le scénario simpliste qui évite toutes les scènes d'action, parle beaucoup, et a une VF dégueu. "Ça te barbera..."
Créée
le 4 nov. 2024
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