Quand Soderbergh se la joue Van Sant
Tout commença par une belle après-midi ensoleillée, dans un sordide magasin, où le choix de DVDs en rab' retiendrait l'attention de tout bon cinéphile (ou se considérant comme telle). Entre deux banalités surgit alors Bubble, dont la fourre reteint mon attention. Tien ; du Steven Soderbergh que je ne connais que très peu. L'emballage me paraît bien loin des insupportables Ocean's, J'achetai donc Bubble, découvrant que trop tard que la seule valeur aura été celle de sa jaquette.
67 minutes. C'est court pour un film. C'est long pour Bubble. On commence. Des plans larges. Une usine. On travaille. Plan large, on discute. Plan large, on part du boulot. Plan large, on arrive à la maison. Plan large, on retourne au boulot. Une conversation. 2 plans. Puis rebelote plans larges. Voilà, j'ai fait le tour. Concis me direz-vous ? Précis déplorerai-je. Passons maintenant au scénario, et à ses personnages.
Voilà, tout est dit.
La musique ? 3 accords de guitares (dont 1 corde sonne faux)
Au final, mon seul divertissement aura été de retranscrire la bande-son du film avec ma takamine ; et encore, sans être un guitariste particulièrement brillant, ça m'a pris 3minutes, puis ça m'a lassé.
67 minutes, je vous jure, c'était très long...