On peut très mal commencer et bien finir
Avant de devenir la série très réussie que tout le monde connait, Buffy était un film de Joss Whedon.
Mais en 92, Whedon n'était pas le poids lourd d'aujourd'hui. Il s'est donc complètement fait bouffer par sa production qui a complètement vidé le film de son âme, de tous les éléments qui feront de Buffy une réussite du petit écran.
On se retrouve donc avec un méchant ridicule, un Donald Sutherland à la peine, une Kristy Swanson qui fournit le minimum syndical et Luke Perry dans le rôle du sidekick dôle/demoiselle en détresse complètement à côté de la plaque (Luke Perry à côté de la plaque? Il me semble bien que c'est un pléonasme).
Cerise sur le gâteau : un doublage foireux et une traduction qui nous donne du "Bichette" pour Buffy.
Bref, Buffy, le film est très intéressant. Oui, je ne me suis pas trompé, il est intéressant. En comparant les intentions initiales de Whedon et le résultat final, ou tout simplement en comparant la série au film, on peut se rendre compte de pas mal de choses :
-La pression que les petits réalisateurs ont de la part de leurs producteurs qui cherchent à les étouffer pour les uniformiser
-L'évolution des idées de Whedon entre le film et la série
Pour conclure, je dirais qu'en voyant Buffy, on peut apprendre quelques petites choses sur la manière dont le cinéma fonctionne. Et ce n'est déjà pas si mal.