Ce soir, c'est la fête, ce soir, c'est paillettes ! (titre à prononcer avec une voix de grande folle

J'ai beau être un homme tout ce qu'il y a de plus viril (je ronfle, je rote et je pète au lit tout en mangeant des nuggets, avis aux amatrices), je dois confesser avoir quelques fois de sérieux goûts de tafiole. J'aime les comédies romantiques (avec ou sans Meg Ryan, la pauvre ne peut pas être partout), je possède la bande-originale de certaines comédies musicales et je dois être le seul à ne pas maudire sa dulcinée parce qu'elle regarde "Smash" mais au contraire, à lui rappeler de télécharger l'épisode parce que ce soir c'est sorbets et série sous la couette. C'est donc avec une virilité à faire pâlir la moustache de Tom Selleck que je glisse dans mon lecteur de bonhomme (pas d'équivoque, je parle bien de mon lecteur bluray) ce "Burlesque" que j'ai eu en pack avec "Tournée", autre film fort en testostérone.

Comme de nombreuses chanteuses avant elle, Christina Aguilera s'est réveillée un jour en se disant qu'elle ferait bien la comédienne. Manque de bol pour elle, avec seulement trois expressions au compteur (la joie, la détermination et... ah bah non, y en a que deux), la donzelle est aussi atomique que mauvaise comédienne, déchirant sa race niveau vocalise mais incapable ne serait-ce que minauder. Heureusement, le reste du casting fait le boulot, de Cher à Stanley Tucci en passant par ma petite Kristen Bell adorée, ici brune (sacrilège !!!) et pouffiasse.

Pour le reste, si vous avez vu "Flashdance", "Coyote Girls" et deux ou trois autres films de bouseuses rêvant paillettes, vous avez déjà vu le film. Le scénario est un concentré de clichés et de lieux communs où tout se devine dès la deuxième minute et le film se paye clairement une bonne demie-heure en trop. Mais à côté de ça, "Burlesque" rempli sagement son contrat auprès des midinettes de treize ans et soigne son écrin. La photo est soignée, les costumes sont superbes, les numéros musicaux sont sympas et les donzelles sont fichtrement sexy.

Après cette orgie de froufrou et de paillettes, il ne me reste plus qu'à me faire un bon gros film de bourrin, avec de la sueur, du muscle, des échanges virils et... Non, je crois qu'on va s'arrêter là.
Gand-Alf
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 2013: année cinématographique. et 2010.

Créée

le 17 déc. 2013

Critique lue 1.5K fois

25 j'aime

12 commentaires

Gand-Alf

Écrit par

Critique lue 1.5K fois

25
12

D'autres avis sur Burlesque

Burlesque
Gand-Alf
4

Ce soir, c'est la fête, ce soir, c'est paillettes ! (titre à prononcer avec une voix de grande folle

J'ai beau être un homme tout ce qu'il y a de plus viril (je ronfle, je rote et je pète au lit tout en mangeant des nuggets, avis aux amatrices), je dois confesser avoir quelques fois de sérieux goûts...

le 17 déc. 2013

25 j'aime

12

Burlesque
goldie
4

Critique de Burlesque par goldie

«If you fall off the stage, legs extended and boobs up.» Impeccable mise en abyme offerte par cette pièce de maître : tout se casse la gueule, outre la chair dans les Wonderbra et les rugissements...

le 13 janv. 2011

10 j'aime

2

Burlesque
pancakos
7

Critique de Burlesque par pancakos

Uniquement pour les scenes de danse et la musique qui sont vraiment à tomber (sans parler des danseuses, des costumes, ...). Si le film ne contenait que ça j'aurais mis 10. Malheureusement Christina...

le 27 déc. 2010

8 j'aime

Du même critique

Gravity
Gand-Alf
9

Enter the void.

On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...

le 27 oct. 2013

269 j'aime

36

Interstellar
Gand-Alf
9

Demande à la poussière.

Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...

le 16 nov. 2014

250 j'aime

14

Mad Max - Fury Road
Gand-Alf
10

De bruit et de fureur.

Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...

le 17 mai 2015

212 j'aime

20