Burn Out a l'avantage de lancer l'année 2018 du cinéma français sur les chapeaux de roues. Avec un sacré bon film donc !
Le pitch est pourtant simple : un homme est amateur de course de moto, pratique, et pourrait bien passer pro. Pendant ce temps, son ex et mére de son fils, cache de la drogue pour un gang. Le seul moyen pour lui d'éloigner le danger : transporter de la drogue pour le gang...
Simple comme bonjour mais c'est la mise en scéne de Gozlan qui emporte la mise. Car il va raconter la descente aux enfers de son personnage en prenant comme base l'image, et la façon de filmer tout cela, plutôt que les mots. Les dialogues sont peu nombreux et trés simple. Ce qui n'empêche pas le casting d'être trés bon et le film de proposer de bons moments de tension. Et quand on croit qu'il céde à la facilité, le réalisateur décide encore de surprendre en montrant que rien ne sera aussi simple. Ainsi, le film a beau tiré parfois un peu en longueur, il posséde de pures scénes de classe.
Ce plan séquence dans une cité quasiment apocalyptique avec ses voyous armés est remarquable. Tout comme les courses. Alors si on pourra lui reprocher de ne servir de la famille de Tony que comme motivation, et pas comme personnage, il n'en demeure pas moins qu'on tient une excellente surprise qui s'assume comme un film loin de ce que l'on pouvait en attendre. Il ne veut pas faire plus que ce qu'il est, mais il le fait sacrément bien et mérite qu'on s'y attarde !