Plus très fraîche.
Cinéaste fort important à mes yeux qui aura marqué le cinéma de divertissement des années 80, Joe Dante aura bataillé avec les studios la majorité de sa carrière, plus ou moins pénard chez Roger...
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le 9 avr. 2016
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Joe Dante, je t'aime beaucoup.
J'aime beaucoup ta vision du cinéma horrifique, si singulière, jamais effrayante pour un sous mais toujours divertissante, bon enfant, puéril presque, mais c'est ce qui fait ta patte.
J'aime ton style donc. Quand on tombe sur un de tes films par hasard, à l'instar d'un Burton ou d'un Tarantino (c'est pas flatteur, mais on fait ce qu'on peut), on peut toujours dire très facilement "ça, y'a pas de doutes : c'est un Dante!"
J'ai jamais rien vu de comparable aux Gremlins et à Small Soldier, j'suis comme un gosse devant ces films, même aujourd'hui, des années après, je m'en lasse pas.
Alors Joe, j'aimerais que tu m'expliques :
C'est quoi cette merde ?
Déjà quand j'ai lu le synopsis, j'ai cru que j'allais faire une descente d'organes, toi qui nous ponds des scénarios improbables à chaque fois, là tu nous sors le pitch éculé de l'amourette zombie ?
Façon teen movie de surcroît, putain, j'ai mal.
Alors justement, parce que c'est toi (♫), je me dis que tout ça n'est qu'un prétexte, tu vas une fois de plus me surprendre, mais il n'en est rien, ton film ressemble à tous les autres sur ce sujet.
Il faut attendre les 10-15 dernières minutes du film pour enfin voir un peu d'insolite et de burlesque, le reste n'est ni plus ni moins la même soupe froide que propose la concurrence.
Le seul moment qui m'a un peu fait sortir de ma déprime, c'est ce moment où sa nana défonce verbalement la vendeuse de crème glacée, à un moment idéal ou le héros et la vendeuse tenaient justement un discours qui me donnait envie de les insulter.
Et parlons en justement, autant j'ai trouvé tout à fait touchant son petit hommage au cinéma de genre dans Panic sur Florida Beach, autant cette petite mode de constamment se lécher le cul entre réalisateurs / amateurs a le don de me gonfler bien profondément.
Le métrage est parsemé de références lourdingues et autres petites flatteries à peine dissimulées.
Insupportable.
Bref, je manque de mots pour décrire l'ampleur de ma déception, et non je ne m'attendais pas à une oeuvre subtile et raffinée, avec Joe Dante avoir une telle exigence c'est déjà partir perdant, je savais très bien dans quoi je m'embarquais, mais justement j'attendais de lui autre chose qu'un film lambda, ça lui ressemble pas du tout.
Un putain de furoncle dans sa filmographie.
Créée
le 23 août 2015
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