Brian est excédé par son colocataire. Wade est omniprésent, s’impose sans cesse, s’invite dans toutes les conversations, chante à tue-tête et surtout, surtout, il a un cul énorme. Tellement énorme que son pantalon laisse entrevoir sa raie disgracieuse. S’en est tellement ragoutant que Brian et sa petite amie ne peuvent plus passer de moment agréable entre eux sans être révulsé à la vue de sa raie. Jusqu’au jour où Brian tue accidentellement Wade dans son bain…
Ce serait que de vous mentir si l’on faisait les offusqués après avoir découvert ce film. Dès le départ, on sait pertinemment à quoi s’attendre. Distribué par la firme Troma et réalisé avec un budget quasi inexistant, Buttcrack (1998) est une Série B aussi improbable que ne pouvait l’être Rectuma (2004) et son "Culzilla", la gigantesque paire de fesses qui s'en prend à Los Angeles.
Imaginez un nanar de 68min centré sur la raie du cul d’un type en surpoids, sur fond de romance et de film de zombies. Il n’y a rien qui va dans le concept, on se demande même comment et pourquoi Jim Larsen en est-il arrivé là. Imaginez un instant, Wade décède dans son bain suite à un malencontreux accident. Sa sœur, férue de sorcellerie, ne trouve rien de mieux que de jeter un sort sur sa raie pour lui permettre de se venger (oui, oui, vous avez bien lu). Dorénavant, quiconque croisera du regard la raie de Wade, se verrait automatiquement transformer en zombie !
On se retrouve avec un Wade zombie et son derrière maudit, devant faire face à Brian, sa copine, son meilleur pote ainsi qu’un prédicateur. Un bon gros bordel où l’absence de direction artistique vient s’ajouter à l’absence de direction tout court. C’est bien évidemment mauvais et mal interprété, mais bien évidemment, tout ça, on s’en doutait.
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