Ses premières armes, Tsui Hark les a réalisés à la télévision. Tout d’abord à la TVB puis à la CTV qui fermait ses portes peu après, il travailla sur plusieurs programmes fictionnelles. Son travail remarqué, c’est tout naturellement que Ng See-Yuen (producteur) le lançait dans le grand bain. Avec The Butterfly Murders, Tsui Hark enfante une espèce de film martial futuriste, adoubé par la critique, boudé par le public. C’est surtout la marque d’un cinéaste à la personnalité forte et singulière. On y décèle la fougue d’une jeunesse créative et récréative (même si ici le film se veut sombre). Dès lors, il se dégage de l’œuvre une originalité expérimentale.
The Butterfly Murders innove dans la forme avec une mise en scène dynamique conférant également une atmosphère lourde et suspicieuse. Dans le fond, la narration reste brouillonne à l’image d’un récit qui manque de clarté. Ce sont les deux gros points négatifs de cette première œuvre de cinéma. A croire que l’auteur n’est pas parvenu à digérer ses influences. Pourtant un charme s’en dégage et opère. Tsui Hark applique un mélange/opposition de tradition et de modernité. Il développe un univers où la mythologie rencontre la science et l’Orient (Chine, Japon) l’Occident.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/05/29/the-butterfly-murders-1979-tsui-hark-avis-review/)