Dans un bidonville labyrinthique de Manille, des soldats pas vraiment d’élite traquent un méchant qui se prend pour un rappeur de la East Coast, le charisme en moins, la vilaine peau en plus. Méconnaissant le territoire dans lequel ils pénètrent, les mous du genou à neurones flaccides se rendent rapidement compte qu’ils ne sont pas les bienvenus. Pourchassés à leur tour et complètement dépassés, ils tentent vainement de trouver une issue en agitant leurs armes et leurs petits poings rageurs. Une belle débandade donc, pour eux comme pour moi puisqu’on m’avait promis « The Raid à l’horizontal » et pas « Fantômette aux Philippines » (le héros est une héroïne). Je dois néanmoins reconnaître que le métrage est généreux et qu’il ne lésine pas sur les situations qui auraient pu donner lieu à des séquences dantesques si tant est qu’il y ait eu un pilote dans l’avion et que les capacités martiales des protagonistes ne s’apparentaient pas à celles du paresseux sous LSD. Des idées et une belle énergie donc, malheureusement saccagées par des défauts de réal rédhibitoires.
La frustration me rend probablement plus dur (#espritmaltourné) que je l’aurais été sans savoir ce à quoi je m’exposais…Il n’en reste pas moins que je n’ai toujours pas trouvé le digne successeur de The Raid, qu’il soit à l’horizontal, à l’oblique ou à l’envers.