Zellweger en Doris Day ? Pourquoi pas. Après tout, elles ont toutes les deux des têtes à claques. Faire un reboot des comédies romantiques des années 60, ça peut avoir son petit côté sympathique. Sauf si l’on copie les plus mauvaises, à forte dose de quiproquos, de changements d’identités et de misogynie quasi gerbante (Un soupçon de vison par exemple).
Bye Bye Love réunit pas mal de ces bévues et y ajoute même des allusions sexuelles complètement à côté de la plaque, que même les frères Weitz auraient refusées. Heureusement que les années 60 ont le chic pour être visuellement très agréables, colorées, capillairement inspirées et ici remarquablement retranscrites, sinon l’ennui aurait pris une tournure insupportable. A l’image du jeu de bouche de Zellweger qui vient de déposer le brevet de « la moue boudeuse avec les lèvres en cul de poule®».
Le couple qu’elle forme avec McGregor semble essayer, scène après scène, de faire augmenter son capital antipathie, ramant vainement pour nous faire croire qu’ils sont amoureux.
En bref : Désolée Hypérion.