Un malaise
C'est sans grande conviction que je me suis rendu au cinéma ce soir pour assister à C'est beau la vie quand on y pense. Disposant d'une place à seulement 5,5e à utiliser avant le 18 avril dans mon...
Par
le 18 avr. 2017
6 j'aime
Après une pause de plusieurs années, due à l'échec sans appel de Rose et noir, Gérard Jugnot revient à la mise en scène avec ce film au fond très gentil, mais qui n'hésite pas plusieurs petites vacheries.
Jugnot joue un ancien pilote automobile, reconverti en vendeur de voitures, et dont il a du mal à se remettre de la disparition accidentelle de son fils. Sauf qu'avant de décéder, ce dernier avait accepté de donner son cœur, en l'occurrence à une jeune homme dans la vingtaine, un glandeur complet, adepte du vol à la sauvette. Mais ce père va vouloir rencontrer celui qui a le cœur de cet enfant qu'il n'a que trop peu connu...
C'est une comédie, version rigolote de Réparer les vivants, et si ça ne mange pas de pain (en l'occurrence, de crêpes, vu que ça se passe en Bretagne), Jugnot n'a pas oublié un point essentiel du genre ; ça démarre par un drame, et tout n'est pas forcément positif dans la suite, notamment chez ce jeune homme qui est présenté comme un petit con, qui ne fait pas attention à sa santé, qui commet des larcins, ça n'est pas un personnage au départ sympathique. Ça ne s'arrange pas forcément après, mais il faut avouer que le show est assuré par Gérard Jugnot, qui en fait des caisses, jusqu'à faire une fois son fameux cri aigu.
Quant au jeune homme, joué par François Deblock, j'avoue qu'il m'a fait penser plus d'une fois à un Pierre Niney qui aurait ses cheveux débroussaillés, et il est plutôt quelconque. On retrouve aussi Bernard Lecoq (il faut bien manger), et Isabelle Mergault (il faut bien... faire travailler ses amies !).
Peut-être que je devrais être plus sévère, car il n'y a que très peu d'enjeux et que ça ne vole pas bien haut, mais il y a le cadre breton, et un réalisateur que j'aime bien, qui aura donné naissance à une comédie de grande qualité, à savoir Une époque formidable.
Mais là, c'est plus une récréation, qui n'évoque que très peu le don d'organes, mais ça se verra sans soucis quand ça passera sur Antenne 2.
Créée
le 31 déc. 2018
Critique lue 169 fois
1 j'aime
D'autres avis sur C'est beau la vie quand on y pense
C'est sans grande conviction que je me suis rendu au cinéma ce soir pour assister à C'est beau la vie quand on y pense. Disposant d'une place à seulement 5,5e à utiliser avant le 18 avril dans mon...
Par
le 18 avr. 2017
6 j'aime
Huit ans après le bide retentissant de "Rose et noir", Gérard Jugnot revient avec cette comédie (légèrement) dramatique très grand public, que j'ai regardé par égard pour l'acteur-réalisateur, qui...
Par
le 18 mai 2019
3 j'aime
A l'image d'un autre Romain qui est allé dans le mur en 2020 au terme de sa carrière en F1 (les amateurs de course automobile savent de qui il s'agit) un autre Roman, en l'occurrence Roman Rojtman,...
Par
le 16 févr. 2021
1 j'aime
Du même critique
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
44 j'aime
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9