Court-métrage qui peut paraître long, irresponsable, excentrique... mais qui pour moi est haletant, prodigieux, et unique en son genre.
Bien sûr, est-ce que le cinéma peut suffire pour s'accorder le droit de bafouer autant de règles du code de la route au point de négliger la sécurité de tous ?
Mais c'est en cela que C'était un rendez-vous suscite un grand intérêt. Car finalement, ça n'est pas simplement la lubie d'un type qui a voulu faire chauffer les pneus de sa Mercedes au petit matin dans Paris (même si admirer la Capitale d'il y a presque cinquante ans n'est pas déplaisant). La conclusion de cette course contre le temps est un réel dénouement, et contribue à donner plus de finesse à cet exercice de style que certains détracteurs résumeront à un simple délire destiné à ceux qui aiment les bruits de moteur.
En bref, oui c'est à se demander si ce qu'on est en train de voir est vrai, oui on se pose des questions sur le pourquoi du comment cela a été réalisé, oui tout le monde n'aimera pas. Et justement, c'est ce qui fait tout le "charme" de C'était un rendez-vous d'après moi.