Çans merci !
Ça, par exemple… une saga horrifique qui marche aussi bien au ciné et qui provoque autant de hype, je n’imaginais pas connaître cela (on va éviter de mettre trop de « ça » pour des raisons évidentes)...
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le 12 sept. 2019
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Ma critique vidéo sur Ca: Chapitre 2
(Et je vous avoue que c'est ma critique la plus ratée....)
En 1990 est sortie une adaptation du livre « Ça » de Stephen King et il avait bien marché malgré qu'il ait un peu mal vieilli aujourd'hui. En 2017, Warner décide de faire un remake de cette histoire avec Andy Muschietti à la réalisation. Pour être honnête, je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce remake mais ce fut une agréable surprise, j'avais beaucoup aimé le premier opus bien réalisé et mis en scène (j'avais fais une critique dessus à l'époque mais c'était l'époque où je n'avais pas encore la bonne forme d'écriture). Aujourd'hui, le deuxième chapitre arrive enfin dans nos salles et ce fut une de mes plus grosses attentes de l'année avec l'espoir d'avoir un long-métrage aussi bon que le précédent. Encore une fois, j'ai passé un très bon moment devant ce long-métrage mais je crois garder une préférence pour le premier chapitre.
Personnages: Billy (James McAvoy) est un scénariste et auteur qui a beaucoup de mal à accepter ses conditions de travail, comme si il ne se sentait pas à sa place. C'est toujours un meneur de bande qui sait se faire apprécier et dont on aimerait voir la réussite mais qui doit apprendre à accepter certaines choses. En tout cas, c'est toujours mon personnage préféré de la bande.
Berverly (Jessica Chastain) est une jeune femme qui a perdu ses souvenirs de ce qui s'est passé à Derry mais elle est déterminée à aider ses anciens amis et à retrouver ses souvenirs. D'ailleurs, vu la vie qu'elle avait avant qu'elle soit rappelée, ce n'est pas étonnant qu'elle ait choisi de revenir. C'est une femme attachante et on sent qu'elle a beaucoup de mal à tourner le dos à son passé.
Ritchie (Bill Harder) est devenu un humoriste fidèle à lui-même comme dans le premier long-métrage mais il est beaucoup plus attachant que dans le premier opus. Sincèrement, je le détestais dans le premier long-métrage mais là, ils ont réussi à le rendre utile, à le développer comme un vrai personnage et à le rendre attachant aux yeux des spectateurs. D'ailleurs, c'est le personnage le plus émotif du groupe ici mais je ne vous dirais pas pourquoi, ça serait du SPOIL.
Ben (Jay Ryan) est devenu un chef d'entreprise respectable qui fait de son mieux à son travail sans jamais avoir oublier son amour pour Beverly, c'est un personnage attachant qui reste un peu coincé dans le passé mais essaye tout de même d'avancer. D'ailleurs, j'avais peur que le triangle amoureux se maintienne avec Beverly et Billy mais ça n'a pas été le cas, ça s'est bien réglé au fur et à mesure sans en devenir soûlant.
Mike (Isaiah Lustafa) est un ancien camarade de la bande des ratés qui est resté à Derry afin de trouver le moyen de vaincre définitivement Ça, c'était son choix. De plus, ses études sur les différents lieux de Derry lui ont permis de trouver la solution, il est un élément essentiel du club des ratés. Ce n'est pas choquant qu'il ne soit pas parti parce qu'il n'a jamais oublié sa peur de Ça et il a préféré trouver le moyen de le combattre afin d'être libre de ses peurs.
Eddie (James Ransone) est toujours un peu maniaque sur les microbes et sur les bords mais il reste un personnage qui évolue bien au point de faire face à ses peurs. Aussi, il reste un peu coincé dans le passé avec ce qu'il a vécu avec sa mère, ça se voit rien qu'avec sa première scène. C'est le personnage qui fait le plus de peine mais aussi celui qui évolue le plus par rapport à la peur, c'est admirable.
Stanley (Andy Bean) était connu comme le plus peureux de la bande et on ne peut pas dire que ça ait réellement changé. Cependant, je ne dirais pas qu'il est inutile pour autant, au contraire, on comprend ses choix quand on se met à sa place. Si vous aviez la même peur que lui après avoir vécu ça, il se peut que vous auriez fait la même chose. Je ne dis pas qu'il a pris la meilleure décision mais je comprends son choix, surtout quand je me mets à sa place.
D'ailleurs, chaque personnage arrive à se démarquer et à intéresser le spectateur, ils ont tous une bonne raison d'être revenu ici hormis leur promesse.
Histoire: Grippe-Sou est de retour pour faire de nouvelles victimes à Derry, il est temps que l'ancien club des ratés se réunissent afin d'honorer la promesse qu'ils se sont faites plusieurs années auparavant, vaincre Grippe-Sou une bonne fois pour toute. C'est une histoire intéressante où nos personnages vont, à nouveau, être confrontés à leurs peurs et faire face au redoutable clown des égouts. En tout cas, c'est une histoire très intéressante à suivre pour nos personnages.
Inattendu: N'ayant pas encore lu le livre et n'ayant vu que les deux long-métrages précédents à l'heure où je fais cette critique, j'avoue avoir été très surpris par certaines choses dans ce long-métrage. Je ne peux pas vous les spoiler mais je trouve réellement que ce sont de bonnes révélations qui ne sont pas prévisibles. Je pense que, comme moi, vous serez choqués mais dans le sens positif en voyant ces moments inattendus.
Introduction: Commencer le long-métrage par la promesse des ratés étant enfant puis par la fête foraine avec un couple pour qui ça va mal tourner est une bonne introduction pour nous rappeler le danger que représente Grippe-Sou mais aussi pour donner envie de savoir ce qu'est que cette créature (pour ceux qui n'ont pas vu le premier). Bref, c'est une introduction efficace pour ceux qui ont vu et ceux qui n'ont pas vu le premier film.
Grippe-Sou (Bill Skarsgard): Il n'y a pas grand chose à dire sur ce clown à part qu'il est excellent ! Sincèrement, je n'aime pas les clowns en général mais celui-là est tellement flippant. Le jeu d'acteur, la mise en scène, les transformations, les illusions... tout chez ce clown arrive à faire peur. Croyez moi, si vous détestez les clowns à la base, vous les détesterez encore plus à cause de lui.
Casting: Je ne parle pas que de James McAvoy, qui est un excellent acteur, et de Jessica Chastain que j'apprécie, je parle de tout le casting adulte des ratés. En effet, je trouve que les acteurs sont bien choisis car ils arrivent très bien à me rappeler qui est tel raté, même sans se souvenir de leurs noms. Sur ce point, on peut dire que le casting a bien été géré, c'est évident.
Mise en scène: Que dire à part qu'elle est encore très bien maîtrisée ? Andy Muschietti est toujours aussi bon avec la mise en scène, il arrive à nous raconter les choses par la mise en scène tout en rendant les scènes plus intenses, il est très fort et ça fait plaisir à voir. Même lorsque la caméra est en mouvement, ça raconte quelque chose, c'est brillamment fait.
Décors: Ils sont toujours aussi beaux. On peut retrouver quelques lieux qui nous ont marqué dans le premier opus (comme l'entrée des égouts ou la maison de Billy) mais tous les décors de ce long-métrage sont beaux. Surtout les nouveaux avec l'exploration de nouveaux lieux, ce sont des décors qui ont été très bien travaillés et ça ne se voit que trop bien.
Références: On a pas mal de références au premier long-métrage mais ce ne sont pas des références pour faire joli, ce sont des références en raccord avec l'avancée de l'histoire. Les différents moments passés qu'on revoit sont en raccord avec ce qui ce passe dans le présent sans éviter que les spectateurs soient perdus dans le récit.
Horreur: Croyez-le ou non, ce long-métrage a réussi à me faire peur à pas mal de moments. Je ne dis pas que toutes les scènes ont réussies à m'effrayer, je dis juste que certaines scènes ont réussi à me faire peur. Par contre, on aura plus peur pour nos personnages et les victimes de Grippe-Sou plutôt que pour nous en regardant ce long-métrage.
Fin: Après tout ce qu'ils ont traversé, on peut dire que nos ratés ont ce qu'ils méritent. Sincèrement, c'est une belle fin à voir après tout ce qu'ils ont traversé et le discours parlé par toutes les voix des ratés est un beau message qu'ils transmettent pour l'avenir des spectateurs. Enfin, c'est une très belle fin après tout ce qui s'est passé.
Jeu d'acteur: On ne change pas une équipe qui gagne, les enfants semblent toujours assez doués dans leurs rôles et les adultes s'en sortent à merveille. Chaque acteur s'investit dans son rôle sans souci et Bill Skarsgard est toujours aussi excellent dans son rôle de Grippe-Sou le clown, il fait peur rien qu'avec son jeu d'acteur.
Effets spéciaux: J'admets que certains effets spéciaux sont plus moches que d'autres dans ce long-métrage, mais la majorité d'entre eux sont satisfaisants. En effet, je ne dis pas que tous les effets spéciaux sont réussis mais la majorité d'entre eux ont été travaillés comme il se doit et ça se voit.
Transitions: C'est dingue comme les transitions sont bien faites entre les versions enfants et les versions adultes. D'ailleurs, j'aime quand ces transitions ont lieu dans le même plan, c'est superbement fait. Enfin, ça fait partie de la mise en scène mais je les trouve bien maîtrisées.
Musiques: Et bien, les musiques sont très bien travaillées dans ce long-métrage. Non seulement il y a des musiques qui me donnaient envie de les réécouter en dehors du long-métrage mais ce sont aussi des musiques qui arrivent à raconter ce qui se passe sans problème.
Angel of the morning: Alors, je tiens à dire que j'aime bien cette chanson à la base. Le fait de l'entendre dans le long-métrage ne me dérange pas, ce sont les circonstances dans lesquelles on l'écoute qui me gêne. En effet, on peut entendre cette musique quand un des ratés se fait vomir dessus, ce n'est pas le meilleur choix de musique pour ce genre de scène. Après, je pense que qu'Andy Muschietti a voulu se lâcher un peu du genre horreur comme il l'avait déjà fait avec la bataille de cailloux du premier opus. Mais bon, ça reste un petit écart que je n'ai pas trop compris.
VF enfants: Je ne sais pas pour vous mais moi je trouve ça bizarre que les VF des personnages aient changées à ce point. Je sais que les comédiens de doublage enfants mûrissent mais on sent aussi que la majorité des voix ne sont pas revenues. Sincèrement, à part Clara Quilichini pour Beverly et Thomas Sagols pour Richie, tous les autres ont des voix beaucoup trop différentes à leurs prédécesseurs. Après, ce n'est pas un drame mais c'est dommage parce qu'on sent la différence.
Connaissance: Malgré qu'Andy Muscha a essayé de faire en sorte qu'on ait pas besoin de voir le premier long-métrage, il faut admettre qu'on arrive à mieux comprendre de ce long-métrage après avoir vu le premier. De plus, voir le premier rend les ratés encore plus attachants pour les spectateurs dans cette suite.
Humour: On ne va pas se mentir, il y a encore de l'humour dont je me serais bien passé pour ce long-métrage. Après, il n'est pas toujours présent mais on sent que certaines petites blagues ont été forcées pour qu'on rigole, ce qui est raté étant donné que le long-métrage se veut horrifique à la base.
Incohérences: Elles sont légères mais on voit bien que certaines scènes refaites ont changées par rapport aux originales comme la scène de la promesse ou celle de la séparation des ratés. Après, ce n'est pas un drame mais ce sont des petits détails qu'on remarque quand on fait attention.
Faux-raccord: Tiens ? Lors d'une scène importante un des ratés a un plan avec les yeux ouverts et un plan avec les yeux fermés. Ce n'est pas dramatique mais ça reste un faux-raccord visible quand on fait attention.
!!! PARTIE SPOIL !!!
Suicide: Je pense que beaucoup vont se plaindre du fait que Stanley décide de se suicider dès qu'il a l'appel et qu'on ne le voit pas beaucoup contrairement à ses camarades dans ce long-métrage. Je ne suis pas d'accord avec ça. En effet, Stanley a décidé de mettre fin à ses jours mais c'est compréhensible, il ne voulait pas affronter Grippe-Sou à nouveau, il ne voulait pas revivre ses pires peurs. Je suis d'accord pour dire que c'est lâche et qu'il sera peu présent mais pas au point de dire que c'est une mauvaise chose, il a préféré mourir par lâcheté que d'affronter ses peurs, il ne voulait pas revivre ce cauchemar et je suis sur que certains spectateurs auraient fait la même chose que lui si ils avaient été à sa place.
Victimes: Je m'étais demandé pourquoi Grippe-Sou s'en prenait aux adultes dans cette suite (même si on aurait dit des adolescents au début). Et bien, les règles ont changées alors il est naturel que Grippe-Sou chasse aussi les adultes maintenant. Ses cibles prioritaires sont toujours les enfants mais, quand on est mort de faim, on se tourne vers ce qu'on peut manger. Mais bon, comme on aurait dit des adolescents au début du long-métrage, on va dire que c'est pour ça que Ça a pu s'en prendre à eux. Au pire, il s'en prend bien à Billy et aux autres alors qu'ils sont adultes, donc il n'y a pas de problème.
Bowers (Teach Grant): Je le croyais mort dans le puits du premier long-métrage mais non, Grippe-Sou l'a sauvé et l'a rejeté dans les égouts jusqu'à ce que son heure de tuer revienne à nouveau. J'ai beau détester ce personnage, j'avoue que le coup de l'avoir sauvé et enfermer était une bonne idée de la part des scénaristes (surtout que je le croyais vraiment mort). Enfin, il a un petit rôle ici mais il reste l'envoyé du diable qui doit tuer le club des ratés parce que c'est sa dernière raison de vivre.
Vérité Ritchie: Donc, Ritchie préfère les hommes et était amoureux d'Eddy depuis tout ce temps ? Pourquoi pas après tout. D'ailleurs, sa scène avec la mort d'Eddy rend Ritchie beaucoup plus attachant que dans le premier opus. Sincèrement, le fait que Ritchie soit homo-sexuelle est une manière intéressante de le développer en tant qu'enfant et adulte mais aussi en tant que personnage. Et ça évite qu'il ne soit que le comique pas drôle de la bande aussi.
Eddie: Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas lu le livre à l'heure où j'écris cette critique alors j'ignore comment ça se passe dans l'histoire originale. Mais là, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que Eddie meure. Sa mort est assez touchante d'ailleurs, surtout avec Ritchie qui pleure toutes les larmes de son corps, ça se comprend quand on se met à sa place. Bref, c'est de l'inattendu qui marche et qui m'a rendu triste, même si je n'ai pas pleuré.
Artefact: Alors, cette fois, pour vaincre Grippe-Sou, il faut l'enfermer dans un artefact avec l'aide de tous les ratés et à l'aide de reliques qui leur tient à cœur et qu'ils doivent brûler à l'intérieur. Alors, je les conseillerai d'aller voir Tortue Géniale pour maîtriser le mafuba, ça les aiderait. Non, plus sérieusement, c'est une idée intéressante pour vaincre Grippe-Sou, ça change de l'argent qu'il craignait dans le film de 1990.
Flash-backs: Il est vrai que certains flash-backs peuvent sembler en trop mais je les trouve intéressants à vrai dire. Je me serais plaint des flash-backs si ils n'étaient là que pour servir de remplissage mais ce n'est pas le cas. Ici, les flash-backs rendent les ratés plus touchants et ça aide ceux qui n'ont pas vu le premier opus à comprendre à quel point ils ont souffert.
Au final, c'est une bonne suite qui nous a été offerte. Comme pour le premier opus, on a une mise en scène maîtrisée, des personnages travaillés avec un bon jeu d'acteur de tous les comédiens, des décors de qualité, de l'horreur bien travaillée et une histoire intéressante à suivre. Il est vrai que ça n'empêche pas un humour pas drôle (mais peu présent), une VF changée pour la majorité des enfants et quelques incohérences avec des scènes refaites du premier opus mais ça reste une suite sympathique que je recommande aux fans du premier opus et des films d'horreur. Pour ma part, je n'ai pas été déçu de mes attentes par rapport à ce film.
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Créée
le 11 sept. 2019
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