Ça veur goûté à mer
Des bites et des chattes, des notables et des exploités, des escrocs et des victimes. Chacun à sa place joue le rôle qui lui est fixé. Noir. Excusez du peu : histoire de Moravia, scénario de...
le 2 déc. 2019
1 j'aime
La scène d’ouverture est proprement magistrale : un lent et majestueux travelling observe, en une saisissante contre-plongée, le théâtre d’une cour d’immeuble populaire entourée de balcons où s’affairent les ménagères, la musique dissonante (jazzy minimaliste) de Piero Piccioni ne s’arrêtant que brièvement, au moment où la caméra passe sous une traverse, pour laisser place au cri d’un brocanteur et à quelques échanges verbaux. Le même travelling, inversé, sera repris à la fin, clôturant la journée d’errance du protagoniste à la recherche d’un emploi dans une Rome estivale écrasée de chaleur.
Récemment et magnifiquement restauré, La giornata balorda éblouit d’emblée par la splendeur presque terrassante de sa photo noir et blanc signée Aldo Scavarda et par la virtuosité de la composition des plans .
Ceux-ci célèbrent les beautés conjuguées de l’été, de Rome et des corps de ses jeunes actrices et acteurs. Il y a du Pasolini là dessous.
Créée
le 22 janv. 2016
Critique lue 429 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Ça s'est passé à Rome
Des bites et des chattes, des notables et des exploités, des escrocs et des victimes. Chacun à sa place joue le rôle qui lui est fixé. Noir. Excusez du peu : histoire de Moravia, scénario de...
le 2 déc. 2019
1 j'aime
A Rome, dans les quartiers pauvres, un jeune type de 20 ans (Sorel impeccable) a fait un enfant à sa voisine encore plus jeune, sans l'aimer vraiment, sans l'abandonner non plus, sans penser au...
le 25 févr. 2016
1 j'aime
La scène d’ouverture est proprement magistrale : un lent et majestueux travelling observe, en une saisissante contre-plongée, le théâtre d’une cour d’immeuble populaire entourée de balcons où...
Par
le 22 janv. 2016
1 j'aime
Du même critique
"C’est l’histoire d’une grande amitié entre deux amoureuses de l’image, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Quelques mois avant sa mort (en 2009), celle-ci décide de faire...
Par
le 31 janv. 2020
9 j'aime
1
Inconnue, elle était ma forme préférée, Je n’avais pas le souci d’être un homme, Et, vain, je m’étonne d’avoir eu à subir Mon désir comme un peu de soleil dans l’eau froide. Paul Eluard. Lassé de sa...
Par
le 6 déc. 2015
8 j'aime
"L'été en pente douce" est plus un film d'atmosphère que d'autre chose. Ici, pas de scénario poussé très loin, pas de grandes intrigues. Mais tout y est juste, la jalousie, la bêtise, la rivalité, la...
Par
le 3 sept. 2016
8 j'aime