Cinq jeunes gens louent une cabane pour fêter la fin de leurs études. Ils sont approchés par un homme contaminé.
Le métrage est original parce qu’au lieu de muer en des zombies triviaux, la pathologie se caractérise comme une infection de la peau. D’ailleurs, vous visionnerez le rasage de jambes le plus perturbant que vous n’aurez jamais vu. Tous les protagonistes sont turpides : ils agissent égoïstement, de manière individualiste et il y en a même un qui délaisse les autres à leur sort. L’humour, hérité des années quatre-vingt et d’Evil Dead, est fort efficace, notamment lorsqu’un gars explique s’être fait faire une fellation par son chien. Néanmoins, le réalisateur n’avait pas encore l’appétence pour le gore ou il était simplement trop timoré pour son premier film car la plupart des mises à mort sont filmées hors-champ et les personnages sont très clichés, déjà vus des centaines de fois, allant des rednecks bouseux au type gentil qui courtise son amie d’enfance.