Un groupe des femmes d'âge mûr décide de créer un calendrier dont les fonds iront à la recherche contre la leucémie, maladie dont le mari d'une l'une d'entre elles en a été la victime.
Petite particularité, chacune des photos les montrent de façon dénudée, à la manière des calendriers de tops models. Ce qui va créer un incroyable phénomène de société et bouleverser leurs vies...
Tiré d'une histoire vraie, Calendar girls a tout du film vraiment sympa, bourré de bons sentiments, et qui met le doigt sur le puritanisme ambiant. Car le choix de ces femmes de poser nues ne plait pas à tout le monde, en particulier leurs maris et la bienséance locale, outrés de les voir ainsi en tenue d'Eve.
Seulement, c'est vraiment gentillet, et le film ne part pas là-dessus, c'est plus suggéré qu'autre chose, les compositions des photos cachant ce qu'on ne doit pas voir.
D'une certaine façon, on pense beaucoup à Full Monty dans le côté film anglais social mais sur un ton comique, bien que le point de départ est sur la volonté de récolter des fonds pour la lutte contre la leucémie.
Mais dès qu'il y a Helen Mirren, tout film gagne au moins un point en plus, et c'est le cas ici, car elle est vraiment magistrale, et on se plait à la voir jouer la petite anglaise au départ plutôt coincée, et qui va apprendre au fond à se libérer. Il y a aussi la présence de la délicieuse Julie Walters, celle par qui le drame arrive.
Je ne sais pas si il y a beaucoup de cinéma dans tout ça, mais il y a la volonté manifeste de faire du bien, et rien que pour ça, j'ai passé un bon moment devant les 100 minutes de Calendar girls.