Un inspecteur arrivé de Milan à Naples tient à frapper fort pour son arrivée en essayant de démanteler un trafic de drogue.
Si les années 1960 étaient dominées par la comédie, l'Italie verra dans la décennie suivante énormément de films films policiers, dits poliziesco, qui étaient en phase avec l'actualité bouillante de cette époque, notamment les brigades rouges. Le cinéma est ainsi en phase avec son temps, comme le montre Napoli si ribella, réalisé par un certain Tarantini (rien à voir avec Quentin), qui se veut relativement efficace, ne serait-cce que par son personnage principal. Celui-ci est d'ailleurs incarné par un acteur français, Luc Meranda, doublé comme souvent dans les films italiens, et son air mutique sied bien au rôle car c'est un inspecteur dont on ne saura rien au fond, sauf qu'il est très efficace dans le fait d'appliquer la loi, même si c'est en dessoudant au passage quelques dizaines de méchants, qui l'avaient bien cherché. Pour accomplir sa mission, il est accompagné e Enzo Cannavale, qui est un peu le boulet du duo n'arrêtant pas de faire des blagues lourdingues, une sorte de Danny de Vito italien.
Le film ne se distingue guère des très nombreux films policiers de cette époque, mais il a pour lui une action relativement bien menée ainsi que des poursuites automobiles en Alfa Romeo qui sont toujours aussi spectaculaires ; dans le genre passe-partout, ces voitures sont reines.
Le seul point que je pourrais vraiment lui reprocher est la musique de Franco Campanino qu'on entend en boucle, mais c'est du bon gros calibre, et efficace dans le genre du poliziesco