Calvaire est un film belge qui est sorti en 2004, réalisé par Fabrice du Welz et appartenant au genre cinématographique du film d’horreur. Je ne connaissais pas ce réalisateur à la base, donc il sera difficile pour moi de vous énumérer ses autres films sans faire un copier coller de sa filmographie sur Allociné/Wikipédia. Passons directement au vif du sujet.
Ce film, c’est l’histoire de Marc Stevens (interprété par Laurent Lucas), un jeune chanteur de « charme »/ cabaret qui semble particulièrement populaire chez la gente féminine. Alors qu’il se décide à voyager vers le sud pour développer sa carrière de chanteur, il tombe en panne dans une forêt, non loin d’une auberge quasiment abandonnée détenue par Bartel, personnage interprété par Jackie Berroyer. Ce dernier, ayant perdu sa femme anciennement chanteuse, la projète sur le protagoniste Marc Stevens et l’assimile à celle-ci. La suite est parfaitement prévisible. Si je souhaite vous garder le plus de mystères possibles autour de ce film et rester autant que possible dans le « No Spoil », je suis censé m’arrêter ici. C’est ce pourquoi je vous déconseille également d’aller regarder le synopsis sur Wikipédia vu qu’ils ont résumé le film dans sa totalité en littéralement 6 lignes (oui, du début à la fin).
Alors pour rentrer maintenant dans la critique, et surtout mon avis sur ce film, il faut savoir qu’il est lent. Mais terriblement lent. Le problème c’est qu’on se dit au début « C’est pas grave, faut bien que le réalisateur mette en place le contexte ainsi que les personnages ». Le problème c’est que ça dure comme ça tout le long du film. Des plans à rallonge sur des scènes qui sont dénuées d’intérêt, on se croirait sur un film amateur réalisé pour un projet au lycée. D’autres plans restent également inexplicables, surtout lorsque Marc Stevens se retrouve à l’auberge au début du film, se retrouve face à l’individu qui va le « malmener » (tout est relatif) tout au long du film et qui se fait assommer de manière terriblement grossière, camouflé par un cut de la scène des plus maladroits. Complètement inexplicable et absolument pas justifié, c’est vraiment à croire que ce film relève d’un certain amateurisme non dissimulé.
S’en suit des scènes de plus en plus bizarres tout au long du film : une scène de zoophilie, une scène de « début » de viol, des arguments pour que le film entre dans le genre « Horreur » en somme. Sauf qu’à aucun moment dans le film la peur surgit chez le spectateur.
Je ne prétends pas détenir la science infuse et, a contrario du film Dragon Ball Evolution ou Death Note (Netflix) dont les avis furent unanimes sur leur médiocrité, ce film a tout de même reçu des critiques positives, amenant sa note sur Allociné à 2,4/5. Oui, ça ne vole pas haut, mais je vous laisse juger par vous-même.