Un atmosphère peu rassurante, et ce dès le début. Le héros, un musicien pour troisième âge quitte l'hospice pour se rendre à son prochain concert. En route il tombe en panne sur une route de campagne digne des plus gros nanars d'horreurs. Un homme un peu débile qui semble chercher son chien, lui indique une auberge. Arrivé à l'auberge le héros tombe dans les griffes d'un maniaque qui va le prendre pour sa femme (quoi qu'on en voit aucune trace dans la film). Le scénario est très prometteur, et pourtant ...
Le rythme est lent, ce qui donne le temps au spectateur de cogiter sur la suite. On ne ressent pas vraiment de malaise, plutôt du dégout pour les scènes de zoophilie, viol sur le héros etc. Il y a beaucoup de films où les scènes dérangeantes provoquent quelque chose, mais là c'est vide. On ne s'attache ni au musicien séquestré ni à son bourreau qui s'avère fou à dix kilomètres à la ronde.
Quand à la fin du film le musicien dit au vieux n°2 "moi aussi je t'aime". C'est une sorte de folie à deux (ou collective là pour le coup) - vu qu'ils le prennent tous pour Gloria dans le village. C'est donc ça l'idée du film ?
Bref je n'ai pas accroché à ce film. Même si le synopsis m'avait plus. Le seul point positif sont les beaux paysages, presque fantastiques que nous dévoile Calvaire, à travers des séquences plus irréelles les unes que les autres.