Hey oui, Stephen King en personne a approuvé CAM via Twitter, ce qui n'a pas échappé à l'équipe du film qui s'en est rapidement gargarisé.
Et puis après tout, y a de quoi... C'est pas tous les jours qu'on reçoit la validation du maître de l'horreur, pas vrai ?
Alors oui, Madeline Brewer – plus connue dans Orange is the new black – porte le film à bout de bras et ne peine pas à convaincre. De plus, le thème terriblement d'actualité de la sécurité d'Internet et de ce qu'on y fait, est relativement bien traité, en tout cas en début du film.
Pourtant CAM n'arrive pas à transcender son sujet : tout reste relativement plat, qu'il s'agisse de la tension, de la portée du message du film ou, plus simplement, du simple divertissement. On y voit l'influence de Black Mirror (CAM pourrait en être un épisode un peu longuet), ou des passages où transpirent l'influence de Lynch (lumière, la black & white lodge, certains jeux de lumière, certains plans...).
Mais on n'arrive ni à la tension du premier, ni au génie dérangeant du second...
Et c'est dommage, parce que finalement CAM déçoit par une fin désengagée, prévisible et abominablement plate.