Camille redouble par Specliseur
Que ce titre n'est finalement pas assez évocateur alors que Camille va simplement avoir cette malchance ou cette opportunité folle de revivre ses seize ans.Qui n'en a pas rêvé un jour,honnêtement? Le voyage que nous propose Noémie Lvovsky regorge de quelques idées. Le fait que Camille, telle une Alice aux Pays des merveilles ébahie, retrouve son adolescence sous sa forme adulte nous montre l'ingrédient clé du film qu'est la distanciation. C'est alors que la femme mûre va revivre sa rencontre avec son futur compagnon, revoir ses parents et ses copines de l'époque. Même si l'itinéraire est quasi balisé,puisque Camille a déjà vécu ces moments de vie, cette dernière va profiter de ce "redoublement" pour dire des choses qu'elle n'a pas dit à ses proches ou peser plus ses mots dans cette période de sa vie.Camille se retrouve à refaire le chemin pour finalement saisir celle qu'elle est devenue.Traversée intimiste de presque deux heures que je n'ai pas vraiment trouvé trés drôle. Mise à part la scène où Camille veut s'encanailler avec un gars du lycée et déchante,difficile de rire franchement même si le propos de base est intéressant.Me voilà donc mitigé sur ce point car cette nostalgie contemplative,,sérieuse, parfois affligée plombe un peu l'ambiance.Reste le plaisir de revoir des têtes connues (Riad Sattouf, Vincent Lacoste entre autres) où Noémie Lvovsky nous rappelle au bon souvenir où elle jouait la mère d'un des Beaux Gosses. Petite déception mais pas un grand ratage!