Camping 2 par Dulcis_Victoria

Je me suis coltiné ce film deux fois en trois jours : la première fois, parce que je n'avais rien d'autre à faire, la deuxième, contrainte par ma sœur et ma cousine. Dans les deux cas, il y avait UNE SEULE personne qui ne riait pas dans la salle. Vous avez deviné de qui il s'agissait ? Bingo.

Sans rire, déjà que le 1 m'avait ennuyée, le 2 le surpasse de loin à ce niveau. D'abord, c'est exactement la même chose pour les deux films : un coincé bourré de problèmes débarque avec sa fille et se fait "dévergonder" par un Franck Dubosc tellement agaçant avec ses mauvais jeux de mots du genre "Christophe Colomb a découvert l'Amérique, moi, j'ai des couverts en plastique" qu'on a envie de l'étrangler... Avec, en accompagnement, le vieux beauf alcoolique qui gagne une médaille de camping (non mais je rêve), Mathilde Seigner qui se fait draguer par Mr. Yoga, son mari bling-bling... Et pour couronner le tout, un scénario en béton armé : le camping va être racheté pour être transformé en spa ! Mais heureusement, grâce à un superbe twist delamorkitu, il est sauvé, youpi.

Le pire dans ce film reste quand même Franck Dubosc. Entre, comme je l'ai déjà dit, les jeux de mots probablement sortis d'un Carambar, le monoï, la voiture lumineuse avec le numéro de portable (en plus, il fonctionne vraiment !) et son flirt avec la jolie vendeuse de frites... 'Fin bref, n'allons pas chercher plus loin. Pour tout dire, la seule scène que j'ai appréciée est la toute dernière, où la friteuse en question le laisse en plan sur l'autoroute.

En résumé : nul, mal joué, ridicule, chiant. Quand je suis allée le voir, je ne suis restée jusqu'au bout dans la salle que pour une seule raison : continuer à manger mes chips. À éviter.