Mystère et boule de gomme

Ce film d’aventures peut surprendre de la part de Douglas Sirk, le roi du mélo hollywoodien. La même année (1955) il sort également « Tout ce que le ciel permet » qui est un bel exemple de ses meilleures réussites du genre.

L’action est située en 1815 en Irlande. Les locaux combattent pour leur indépendance. A leur tête, le capitaine Lightfoot, un homme qui utilise un pseudo pour agir clandestinement. Le jeune et fougueux Michael Martin (Rock Hudson) organise un peu précipitamment une attaque à visage couvert pour détrousser lord Devereaux. Dans l’affaire, il est démasqué et ne récupère que des pièces sans valeur.

Identifié et poursuivi par la justice, Michael Martin décide de fuir de Ballymore vers Dublin. Après quelques péripéties, il devient l’adjoint du capitaine Lightfoot et tombe amoureux de sa fille Aga (Barbara Rush).
Lightfoot est blessé. Michael Martin s’est mis à dos les partisans de Lightfoot pour s’en être pris à lord Devereaux. Enfin, entre Michael et Aga il y a quelques étincelles.

Tourné en Irlande, le film bénéficie d’un superbe cinémascope mettant bien en valeur les vertes prairies, le bleu des cours d’eau, la splendeur des costumes, le rouge des uniformes et le charme des vieux châteaux. Un film caractérisé par une bonne humeur quasi constante et de l’action (duel, bal, scènes de séduction et de disputes, attaques, poursuites, etc.), ainsi que toutes les péripéties inhérentes à ce type de film. Pourtant, au final, je ne vois pas quoi dire sinon que c’est un film agréable, à classer dans la catégorie des aimables divertissements pas franchement indispensables, parce que sans réelle profondeur. Un film qui ne laisse pas de trace durable dans les esprits.