Cacaptain America
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Un bon film d'espionnage pour combler le vide d'un film de super-héros où le Faucon ne sait plus s'il est lui ou s'il est un pot-pourri de Captain America - Iron Man - lui-même.
Un bon film d'espionnage qui se veut un bon Marvel - tâche relativement simple au vu des précédents opus. Toujours un peu woke sur les bords, métaphores de Floyd et Trump, mais vite une propagande vite noyée derrière l'intrique d'espionnage et la progressive transformation de Ross. Un bon film d'espionnage dans la lignée de Furia à Bahia et autres films usant du poncif du contrôle mental - poncif toujours aussi passionnant d'ailleurs - et un Marvel dans la veine de Captain America 2 et Iron Man 2, qui cherche à introduire une nouvelle équipe d'Avengers mais qui reste accroché à sa série Le Faucon et le Soldat de l'Hiver, que peu ont réellement vu, et qui prétend réhabiliter le premier opus souvent jugé (à tort, selon moi) manqué du MCU, j'ai nommé L'Incroyable Hulk. Un bon Hulk 2 (ou 3 si on prend en compte celui avec Bana) mais ... sans Hulk et une bonne introduction de Red Hulk si on l'exploite à nouveau et bien mieux.
L'occasion de dire combien - peut-être à tort, étant moins expert et amateur de Marvel que de DC - le choix d'Harrison Ford pour remplacer feu William Hurt comme Ruffalo remplaça avec brio Norton, est une excellente idée qui sauve le film, tant l'interprète d'Han Solo et Indiana Jones, bien que très vieilli et sur le départ, s'en sort à émouvoir, à faire progresser la métamorphose de son personnage pour éclater au dernier moment. Qui n'a pas envisagé un rôle de ce genre en voyant mille fois les mimiques de colère contenue mais tangible de notre Harrison Ford favori ? Red Hulk est donc, à mon sens, interprété impeccablement par un acteur d'une autre génération mais pour qui le rôle semble avoir été inventé ! On déplorera néanmoins une apparition finale bien courte et surtout une transformation tant attendue un peu trop dissimulée. Harrison Ford porte clairement ce métrage sur ses épaules, d'où l'effet marketing axé sur son personnage.
Harrison Ford et Carl Lumbly (qu'on préférera tout de même dans le Supergirl de l'Arrowerse) qui brillent tout en faisant oublier les métaphores bassement politiques que l'on voulait leur faire rappeler au bon souvenir des spectateurs pas encore assommés par le Message (du Leader ?)
En somme un petit film qui n'est pas si désagréable mais qui a l'ambition de relancer une machine grippée sans s'en donner réellement les moyens. Il faudra faire revenir Red Hulk et décentrer le Faucon au profit de Dr Strange et d'un autre personnage plus digne de Captain America, comme Spiderman ou un nouvel élément, par exemple.
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