il y a des spoilers# je vais essayer de faire vite en vrac.
Le film n'est pas bon, + 1 étoile avec ambiance cinéma, + 1 étoile pour Parker
Le voir en salle améliore le sentiment de s’être tout de même divertit, mais sur canapé cela peut de demander de s y prendre par 2 fois comme captain america 2 que j'ai dut regarder en 2 tranches ou Transformers: Age of instinction que j'ai vu en 3 tranches pour abandonner le film à 20 min de la fin.
très gros soucis de rythme déjà.
le début est entrainant très vite on tombe dans des longueurs soporifiques avec un plantage de décors tantôt sans clarté (Zemo) tantôt simpliste (le débat steve-tony sur l'accord) pour orchestrer un final juste moyen.
Civil War est une relative réussite sur l'introduction de Spiderman (il donne une étoile à la note) et Black Panter (bien), le début du rapprochement Vision-Scarlet Witch (bien) , bref des éléments périphériques au sujet du film: l'affrontement philosophico-idéologique et physique entre deux camps de super-héros.
J'aurais put ajouter l'affrontement à l'aéroport qui a convaincu beaucoup de personnes mais non, cet affrontement est très divertissant mais reste trop lisse, trop trop lisse. ils ne s'en mettent pas vraiment plein la gueule, c'est cartoonesque, personne n'est vraiment bléssé/tué du fait de l'adversaire et la blessure grave de Rodes ne soulève pas les tripes car déjà elle n'est qu'une blessure, Rodes n'est pas très central et la colère de stark résultante montre juste qu'il n y allait pas pour de vrai depuis.
Le pire dans tout ceci ce sont les raccourcis:
- Qui sait pourquoi il est besoin de diluer dans le trivial complot revanchard d'un marionnettiste capillotracté , un sujet clair et croustillant comme le retour de l'action des super-héros sous juridiction légale alors que par définition cette action nait de l'utilité d'une force au dessus des juridictions légales du fait souvent de leurs impuissance ou corruption?
- Qui sait même pourquoi Rogers embrasse Carter?
- Qui pourquoi on a droit à des tirades ré-expliquant ce qui est montrée pour n'aboutir à rien: Captain qui des doutes (tiens?!), qui va signer, mais se ravisse parce que Tony masque d'autres sous-entendu (surprise ou niaiseries?) , bel affichage de positions conflictuelles fermes. Où T'Challa qui va tuer Zemo mais se ravisse en une scène émotive, trop ostensiblement jouée à laquelle il faut rajouter une tirade de sa part sur l'émotion qui joue: bref surjouée.
- Qui sais pourquoi Tony Stark déjà créateur-mondiale-numéro-un-d'armes-de-destruction-en-repentance-de-son-oeuvre/Culpabilisant-sur-la-mort-d'un-jeune-homme-plein-d'avenir/figure-publique-lien-officiel-entre-les-super-héros-et-l'adminsitration-depuis-la-disparition-de-nick-fury a besoin d'un motif émotif/revanchard (si tiré par le chignon qu'il en perd son scalp) pour y aller franco contre cap et bucky des hors la lois (le d'Artagnan de l'homme au masque de fer me manque) qui malgré leurs motifs louables se relancent dans les opérations sans contrôle qui peuvent produire les même catastrophes et dans lesquels Stark va même les rejoindre concluant le "guerre Civil" des super héros plus d'une heure avant la fin du film ?
Bref ce seul dernier point montre qu'au final dans ce film il n y a jamais eue 2 camps, ils ne se sont jamais battu et n'ont jamais eue à s'opposer que pour gérer des affects et non pour défendre des positions tranchés.
Cap derriére bucky et Stark derrière ses démons le toute engrainé de zizanie par Zemo devaient peut etre paraitre bien ficellé sur la feuille de route des réalisateurs, mais non au final, tout est désincarné. Sans fond, sans âmes, au final les superhéros sont bien unis sur le fond et une fois leurs linges privés lavés, ils n'ont comme seuls adversaires que l'administration (Ross Tanner) et le "complotiste" Zemo. Ce dernier donc la mise en scène crédible et l'agencement cohérent de l'élément constituant son agenda dans le film est un échec totale. Un cas de la mécanique du retour de manivelle sur événement déjà produit à l'air d’être fait par un débutant. exemple : On nous montrons la cadavre du psychiatre dont il usurpe l'identité après qu'il l'aie fait et qu'on l'aie déjà révélé (scène du ré-endoctrinement et de l'évasion de Bucky) comme un usurpateur. Résultat, il n y a plus d’intérêt, zéro émotion, zéro montée en intensité, ce qui se serait produit si on l'avait montré avant l'entrée de Zemo au centre de détention ou s'il était ressortit du centre de détention toujours sans soupçons ni du spectateur ni des protagonistes.
Thématique travestie, péripéties boiteuses, bien que les participants soit motivés. Aucune répliques ou scènes mémorables en rapport avec le sujet principale.
Bref pas de camps, pas de guerre, à peine une dispute de ménage.