Curieusement, la bande annonce m'avais laissé une bonne impression: je trouvais la photographie très belle.
Comme d'habitude (hommage à Claude François, ça tombe bien c'est d'actualité), j'ai loupé la sortie du film pour aller le voir en salle.
Je viens de me rattraper, et le bilan est assez mitigé:
Les images, les couleurs, l'ambiance seconde guerre mondiale sont à la hauteur de ce que laissait espérer la bande annonce, et ça c'est plutôt pas mal.
L'histoire est bien amenée: on est vite touché par le gringalet de service qui veut aller à la guerre et se retrouve embringué dans un régime hyper testostérone qui fait passer le régime hyper protéine Dukan pour de l'amateurisme de bas étage.
J'ai beaucoup aimé les premiers pas de notre super héros, qui se retrouve à faire une campagne de pub/propagande malgré lui. C'est le moment où le film en profite pour faire de l'auto dérisions: on a 10 minutes pendant lesquelles captain America est ce que l'on redoutait: une vitrine pro-US.
Après, on laisse retomber le soufflé: alors que l'action devrait nous prendre aux tripes, elle nous prend la tête. Et pourtant on ne peut pas dire que ça vole haut: juste que ça devient très attendu, et pas suffisamment bien fait pour qu'on oublie le scénario transparent.
Alors que le début du film était porté par une espèce d'énergie, d'empathie pour le héros, la fin devient soudainement inintéressante.
Heureusement, les quelques minutes de conclusions qui nous ramènent à notre époque permettent de respirer un peu en attendant le prochain.