Une sorte de mix entre «Little Miss Sunshine» et «Vie Sauvage». En un peu plus dévergondé, sans concours de mini-miss, sans Steve Carell (ce qui est dommage) et sans Matthieu Kassovitz (ce qui n'est pas plus mal).


Viggo Mortensen élève ses 7 ou 8 enfants dans les bois, à la dure (escalade et pompes tous les matins) mais avec élégance (à 8 ans, ils ont déjà lu toute l’œuvre de Noam Chomsky).
Parfois, ça va super loin dans l'éclatement de tabou. On rit souvent un peu jaune tellement certaines situations sont frappées du sigle MALAISE.


Je trouve toutefois qu'il y a un gros paradoxe : le fond du film se veut très anticonformiste alors que la forme est très très conformiste : montage rapide avec bande-son pour montrer le temps qui passe, couleurs bien léchés standard du ciné indé américain, péripéties du scénario téléphonées...


Ah oui, et il y a l'Islande aussi ! Le leitmotiv musical du film est un morceau de Sigur Ros. One point for Iceland.

Boudpu
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le 11 mai 2016

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