La planète des pingres
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Après “La planète des singes : Les origines”, le réalisateur britannique Rupert Wyatt s’essaye à nouveau à la Science-fiction avec “Captive State”, et nous livre un brûlot politique, social et militaire d’une impressionnante maîtrise. L’histoire se déroule à Chicago en 2027, une fois n’est pas coutume, le propos écologique, n’est pas au centre du récit (même s'il n’est jamais absent dans le cinéma de genre aujourd’hui). Les nations de la terre sont enfin unies, mais sous la domination d’un ordre nouveau venu de l’espace. En effet depuis 9 ans, la planète est sous le joug d’extraterrestres qui ont fait taire tous les conflits terriens en asservissant les peuples (toutes les armées du monde ont été démobilisées.). Réduite en esclavage, l’humanité n'a pas d’autre choix que de travailler à la construction d’immenses tunnels et galeries souterraines où vivent les “législateurs” (plus précisément, le nouveau gouvernement alien). À travers un prologue glaçant, Rupert Wyatt nous montre les rouages d’une impitoyable dictature à l’échelle planétaire. De ghettos, en arrestations arbitraires, de collaborations, en déportations massives, d’unités humaines ou humanoïdes de nettoyage, en puces de contrôle sous-cutanées, se dévoile devant nos yeux, une dystopie faisant écho aux heures les plus sombres de notre histoire. Au casting, John Goodman, Vera Farminga, Ashton Sanders, Jonathan Major, Alun Ruck, Kevin Dunn… Une distribution loin d’être “Tout Much” et c’est tant mieux, car le film n’a nullement besoin de s’entourer d’une ou plusieurs stars pour parasiter l’ensemble. Amateur de grosse baston inter-éspèces à la “World Invasion”, “Captive State” risque de vous décevoir. Les effets spéciaux sont bien présents et s’intègrent parfaitement dans le décor chaotique d’une ville ghetto comme le Chicago de 2027, renforçant par la même, l’implacable drame qui pousse l’être humain à choisir son camp. Reste à l’humanité, deux alternatives : la soumission ou la révolte !!
Créée
le 19 juin 2019
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