La planète des pingres
Behind, quand on lui parle d'invasion extra-terrestre, de l'asservissement subséquent et d'un réseau de résistance, il retombe instantanément en enfance et se souvient d'une série qui l'a...
le 3 avr. 2019
28 j'aime
11
Après “La planète des singes : Les origines”, le réalisateur britannique Rupert Wyatt s’essaye à nouveau à la Science-fiction avec “Captive State”, et nous livre un brûlot politique, social et militaire d’une impressionnante maîtrise. L’histoire se déroule à Chicago en 2027, une fois n’est pas coutume, le propos écologique, n’est pas au centre du récit (même s'il n’est jamais absent dans le cinéma de genre aujourd’hui). Les nations de la terre sont enfin unies, mais sous la domination d’un ordre nouveau venu de l’espace. En effet depuis 9 ans, la planète est sous le joug d’extraterrestres qui ont fait taire tous les conflits terriens en asservissant les peuples (toutes les armées du monde ont été démobilisées.). Réduite en esclavage, l’humanité n'a pas d’autre choix que de travailler à la construction d’immenses tunnels et galeries souterraines où vivent les “législateurs” (plus précisément, le nouveau gouvernement alien). À travers un prologue glaçant, Rupert Wyatt nous montre les rouages d’une impitoyable dictature à l’échelle planétaire. De ghettos, en arrestations arbitraires, de collaborations, en déportations massives, d’unités humaines ou humanoïdes de nettoyage, en puces de contrôle sous-cutanées, se dévoile devant nos yeux, une dystopie faisant écho aux heures les plus sombres de notre histoire. Au casting, John Goodman, Vera Farminga, Ashton Sanders, Jonathan Major, Alun Ruck, Kevin Dunn… Une distribution loin d’être “Tout Much” et c’est tant mieux, car le film n’a nullement besoin de s’entourer d’une ou plusieurs stars pour parasiter l’ensemble. Amateur de grosse baston inter-éspèces à la “World Invasion”, “Captive State” risque de vous décevoir. Les effets spéciaux sont bien présents et s’intègrent parfaitement dans le décor chaotique d’une ville ghetto comme le Chicago de 2027, renforçant par la même, l’implacable drame qui pousse l’être humain à choisir son camp. Reste à l’humanité, deux alternatives : la soumission ou la révolte !!
Créée
le 19 juin 2019
Critique lue 726 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Captive State
Behind, quand on lui parle d'invasion extra-terrestre, de l'asservissement subséquent et d'un réseau de résistance, il retombe instantanément en enfance et se souvient d'une série qui l'a...
le 3 avr. 2019
28 j'aime
11
Sorti sans fanfare en début d'année, Captive State est de ces films de SF étonnants qui alimentent de manière remarquable le genre à l'écran. Le postulat n'a pourtant rien de novateur et puise son...
Par
le 31 août 2019
12 j'aime
4
Rupert Wyatt surprend avec ce film de science-fiction commun à nul autre dans le spectre de ce genre si codifié et où il devient de plus en plus difficile de proposer quelque chose de différent. Que...
Par
le 15 mars 2019
12 j'aime
Du même critique
Il était une fois deux Américaines, Lisa et Kate, frangines et siamoises, deux têtes pour un cerveau qui s'ennuyaient fermes durant leur séjour au Mexique (c'est bien connu, quand on a vingt piges,...
Par
le 1 oct. 2017
18 j'aime
3
Juan Carlos Medina, réalisateur américain d'origine ibérique, s'était fait connaître, en 2012 avec son troublant "Insensibles" et sa horde d'enfants indifférents à la douleur dans une Espagne...
Par
le 24 janv. 2018
15 j'aime
3
Dans un futur indéterminé, la population féminine a été éradiquée en quasi-totalité par une épidémie (décidément, c’est la mode en ce moment). Un père (Casey Affleck) tâche de protéger Rag (la...
Par
le 3 août 2020
14 j'aime
4