Blanc comme neige.
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le 11 févr. 2016
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La filmographie de notre cher Ryan Reynolds bénéficie actuellement d'une visibilité maximale permise par la juteuse réussite de son Deadpool. C'est dans ce contexte que je suis tombé sur ce "Captives", film présenté à Cannes en mai dernier.
Première chose qui tape aux yeux : la temporalité n'est pas respectée. Si l'on pense jusqu'à la dernière minute que cela va amener une fin aussi rebondissante que ma grand mère sur son ballon le soir de noël, il n'en est rien : résultat, le film fait très brouillon, et on ne sait jamais quand on est dans le passé, le présent, ou quelque part entre les 8 années pendant laquelle la fille est séquestrée.
Le visionnage de la bande annonce ruine une nouvelle fois le tout, et le spectateur finit vraiment perdu au milieu de tout cela.
L'intrigue, si on oublie qu'elle est prise dans tous les sens, ressemble comme deux goutte d'eaux à celle développée dans le "Prisoners" de Denis Villeneuve. Je conseillerai donc plutôt ce film là, bien mieux rythmé, et qui prend au moins le pari de retourner les tripes, là où on reste ici dans quelque chose de convenu.
La mise en scène est sympathique, tout comme une photographie que ne renierait pas Tarantino dans les 5 salopards (#yad'laneige). Le rendu est bon.
Le jeu d'acteur, par contre, est excellent, et les prestations sont à retenir tant elles semblent réelles. Mention au méchant qui sort de ses rôles habituels, et à Ryan, donc.
Après avoir vu ce fameux Deadpool, des années après avoir découvert Ryan dans Van Wilder, je me suis posé une question : est-il un génie ou bien un acteur simplet qui choisit mal ses blockbusters ?
Le visionnage de son jeu dans le drame qu'est The captives n'a tout simplement pas répondu à ma question : peut être sont-ce juste ses films qui sont nuls.
Créée
le 14 févr. 2016
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