Sorti de prison pour avoir frappé son épouse, un homme se décide à la reconquérir.
Comme le veut les précautions d'usage, il vaut mieux préciser que ce film est vendu comme une comédie, mais que le personnage joué par Johnny Dorelli est une petite frappe qui a, comme je le disais, frappé sa femme, avec des cicatrices visibles. Et que bien entendu, la violence n'est jamais une solution. Mais en 1977, ça ne dérangeait personne, dirait-on, des brimades subies par les femmes.
Il en résulte une comédie assez moyenne, ponctué par les quelques apparitions de Enzo Cannavale, qu'on prend pour un homosexuel, et sur la tête improbable de Johnny Dorelli, chanteur très connu en Italie mais qui ressemble pour nous à Georges Beller avec les cheveux frisés ! Le mec veut essayer de se racheter à tout prix, notamment en étant sympa avec son fils, qu'il avait totalement oublié d'ailleurs et dont il se rappelle lors d'une partie de jambes en l'air avec une maitresse, pour se rapprocher de son épouse, dont il est encore marié, mais qui a désormais un amant.
Sans me la jouer metoo (ou miteux), je suis pas très fan des tentatives de séduction par le viol ou la violence, ça ne me fait pas vraiment rire, alors on s'amuse ailleurs, de la musique de Stelvio Cipriani (qui fait penser à celle de Borsalino), du quiproquo faisant passer auprès de l'amant Johnny Dorelli pour le cousin de Agostina Belli, mais c'est bien peu de choses à sauver.