Un si fort potentiel qui ne laisse pas le temps à la caméra le soin de montrer réellement la construction d’une oeuvre d’art. Les images sont belles, épurées et un vrai plaisir de l’image.
Ces nombreuses scènes auraient méritées de temps. Aucun plan sur Caravage qui peint réellement. Aucun plan sur la tête de Garrel qui prend le temps de regarder intensément. Non. C’est simplement balayé par une « relevation »de fin au pape et les larmes qui lui coulent. Zéro ambiguïté. Zero emotion.
La mort du Caravage est ridicule. Un baton et pouf, au sol presque mort. Je veux bien croire la peine qu’il a à se remettre de ses blessures mais la faut pas abuser.
D’autant plus que son coté insolent mis en avent durant out le film est complètement gâché par la mise en scène plate et clichée de Garrel, qui tais ds l’ombre, vint lui dire la vérité.
Mort sans intérêt, mort non magistral pour mise en scène non magistral.
Je m’attendais peut-être, en effet, trop à revoir la claque visuel et le parti pris du film sur Michel-Ange de Kontchalovsky.