Toucher à l'oeuvre de Caravagge - le sienne et le rouge, le profond et le blanc, le charnu et la déserrance de la gloire par la gloire - c'est avec la difficulté de croire que la jeunesse, ou le rajeunissement - de ces commandes qui formèrent à la bienséance de la description picturale, par une aptitude à faire s'accointer le misérable et le sacré, pour le plaisir d'en voir le voile et la chair par l'ère du chrétien et de la colorature indomptée - le rajeunissement par le cri que l'oeuvre a cédée à travers son jeune apprenti, permet à la dissection de sa biographie, de rendre un travail au moins égal au prestige qui a traversé l'avis des siècles.
Feu ce réalisateur hors norme, mais surtout qui investi dans l'Histoire ses propos cinematographique pour ceux qu'une communauté reconnaissent comme la partie du sentier qui doit être prise parce qu'elle fait pour leur mieux de son chemin leur chemin, Maître
Jarman ne démérite pas of course not, et laisse son travail sur une vérité d'un peintre, qu'on ne cherchait pas à connaître avec ses torts et l'âge, avec son application à nous décider de croire que ce qu'il a abandonné d'investissement dans ce qu'on le croyait libre de composer, était seulement à la commande du doutes de son siècle, mais certainement pas dû à la saine explicitation de son talent incontestable.
La cinéma de Derek Jarman est juste punk, avec une once de travail homoérotique assumé, par le biais d'une mise en scène lucide _ sur la condition de la narration brute et progressiste du basculement de la vie sociétale malmenée - par ce que les normes du cinéma grassement subventionné peuvent se permettre de lisser pour que disparaissent les accrocs - que lui dénonce.
On peut se demander si ce ne serait pas un position de contestation.
Un essai a été fait par Vincent Dieutre (un french oui), qui n'a pas remporté (politesse) mon intérêt, et très différent dans la volonté de son développement -
Ken Loach ou Spike Lee en sont le reflet dans la nécessité de rendre ce que la pertinence de l'image a de rigueur.
Il faut se rappeler que ce n'est pas un film qui raconte - si bien sûr - ou qui expose - si bien sûr - c'est une oeuvre qui souffre un peu, plutôt, et dans les quelques couloirs de sa diction, se rebiffe.