Et pourtant, j'aime beaucoup Olivier Marchal: ses ambiances lourdes de commissariats, ses scénarios noirs comme l'encre.
Et là rien de tout cela. Scénario alambiqué, tout est exagéré et sans nuance à l'image de ces écrans posés n'importe où en nombre insensé pour "faire croire" qu'on a affaire à des traders... Pas de subtilité, les méchants sont méchants, les cons sont cons (le second fils de Dolly en est une caricature) et les acteurs semblent juste faire leur job à l'image d'un Depardieu quasi à l'usine.
A quoi se raccrocher? Magimel, attendrissant et méconnaissable, qui semble chercher la rédemption dans ce film en incarnant un ténébreux, et la délicieuse Dani, une voix de dingue, une tronche de la nuit, une actrice que je voudrais voir beaucoup plus souvent.