Two Lovers
Avec cette mise en scène, que ne renierait pas Wong Kar Wai version In the mood for Love, la discrétion des sentiments sied parfaitement à une nomenclature esthétique au souffle court, qui fait...
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le 13 janv. 2016
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Je veux juste préciser que je ne tiens pas à me justifier d'une note excessivement haute, de la place que je donne à ce film ou de quoique ce soit d'autre concernant Carol. Bien qu'il ait été positivement, voir très apprecié, il n'a jamais reçu les éloges que mon coeur et ma tête lui cherchent.
Je vais seulement tenter d'expliquer, en quinze ou quinze cents mots ce qui fait qu'à mes yeux, ce films est un des plus beaux, si ce n'est le plus beau film que j'ai vu pour l'instant.
Il est proche de mon corps, collé à moi comme l'Amour avec un A titanesque.
Je comprends tout à fait/totalement/sincèrement tous les avis: négatifs, mitigés, "touché mais sans plus" que peut susciter ce film.
Ce que je ne comprends pas et n'arrive pour l'instant pas à expliquer c'est combien ce film a su me toucher, à quel point il est entré au plus profond de moi et m'a fait vivre si passionnément, si puissament, m'a fait pleurer si fortement des larmes de bonheur et de tristesses mélées à mon sourire inextinguible de la première à la dernière seconde du film, et encore bien après.
Je suis aux anges et complètement dans les vapes. Enfin plus trop maintenant, c'est surtout le manque qui domine. Envie d'y retourner. De rester enfermé dans la salle. mais ce n'est plus possible, Carol ne passe maintenant plus qu'épisodiquement: une séance par ci, une séance par là...
Je ne pourrai pas décrire, rationnaliser, analyser, enfin si, je peux, je pourrais mais je crois que je ne veux pas. Je crois que je ne veux pas...
Le moment, l'endroit, le recul, le manque ou le trop plein d'avis préalables à la vision de ce film, tout à compté pour faire de cette séance une des trois plus belles séances de cinéma de ma vie. Tout concordait pour que ce film me bute les neurones et me rende amoureux.
D'elles. Elles comme un tout, pas elles séparément.
Elles comme 1+1=1.
J'ai l'impression de ne plus avoir peur maintenant, je les aime, c'est fou...
A n'importe quel autre moment, personne, monde, j'aurais pu être touché, ému, trouver ça beau, mais là c'est un coup en plein milieu du coeur.
Je suis tombé amoureux de ce film comme d'une personne. Aucune envie de fétichiser, de suivre avec une passion puérile la carrière de ces deux comédiennes (que je suis mais en tant que fan depuis quelque temps déjà): c'est de ces personnages, de la concordance et de l'alchimie parfaite de tous les éléments de ce film et des conditions dans lesquelles je l'ai vécu dont je suis amoureux.
Et parler de note, donner une note, "attribuer" une note, cela fait bizarre.
Placer Carol, film sorti en 2016 (si peu de recul!), chaleureusement accueilli par la critique, devant des mastodontes sacrés du cinématographe... Lui attribuer 10 au même titre que ces chefs d'oeuvres... Penser à les comparer... Tout cela je n'y arrive pas.
Je pense juste très fort 10 et haut haut haut parmis les meilleurs fims que j'ai pu voir.
Ce film, Carol, je l'aime d'Amour. Il m'a chatouillé, il m'est chevillé au corps.
A tous les amours divins d'une certaine demoiselle de Rochefort qui vécut un instant à quelques mètres de l'amour de sa vie sans jamais le rencontrer, ni l'aimer, ni lui faire l'amour, ni le sentir vivre près de soi toute sa vie: voici Carol, véritable ôde à l'amour et amour de ma vie.
Puis-je aimer et vivre quelque chose comme cela un jour.
Puis-je réaliser un aussi beau film qui saura toucher au moins une personne autant que je l'ai été.
Puis-je jouer dans un aussi grand film que celui-ci.
Puis-je un jour rencontrer et remercier toute l'équipe de ce film (particulièrement Cate Blanchett et Rooney Mara).
Puis-je aimer... (?)
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Créée
le 4 avr. 2016
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