Après la première adaptation (cinématographique) très réussie, réalisée par Brian De Palma en 1976, suivie de très loin par une suite en DTV en 1999, le premier téléfilm pointe le bout de son nez en 2002 avec David Carson à la réalisation. Bien évidemment, cette seconde relecture n’a rien à voir avec la première, le budget s’en retrouve incomparable, mais ce qui nous intéresse ici est tout autre. L’élément qui nous attire se trouve dans le casting, en la personne d’Angela Bettis, brillante dans May (2004), elle campe à nouveau un personnage troublant et psychologiquement dérangé. Abonnée aux rôles hors norme, elle confirme son statut d’actrice, sa métamorphose est une fois de plus au service de son personnage atypique, l’effet y est saisissant ! Si l’histoire ne change pas, on saluera le très bon démarrage du film, alternant entre le film et l’interrogatoire. Seule ombre au tableau, et hélas, il s’agit d’une ombre imposante qu’on ne peut ignorer, à savoir les SFX situés à la fin du film. Déjà scénaristiquement le film prend des proportions inutiles, mais en plus de cela, l’avalanche d’effets spéciaux vient complètement gâcher le travail en amont, dommage !
(critique rédigée en 2009)
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