Oeil pour oeil, dent pour dent.
Carrie, ou l'histoire de la jeune Carrie (le titre est très bien choisi je trouve, ils l'auraient appelé "Jean Marc", ça sonnerait faux), une adolescente rejetée par tout le monde et élevée par sa mère, une fanatique de Dieu, de Jésus, et compagnie, bref de tout ce qui a une barbe. En clair, sa vie n'a pas été une longue ballade en Normandie, jusqu'au jour où le jeune Tommy (le sosie capillaire de Polnareff) l'invite au bal de fin d'année, mais vu qu'elle a de la chance, et que son destin, c'était d'avoir une vie de merde, elle se fait élire reine du bal mais se prend un sceau de sang de cochon sur la tronche, appétissant. Léger problème, cette jeune fille possède des pouvoirs de télékinésie, elle peut faire bouger des objets, faire péter des trucs à distance, bref, il faut pas lui voler son goûter à la dame. Je vous laisse deviner la suite de l'histoire, en vous donnant un indice en bas de votre écran, le sang de cochon ne sera pas le seul sang qui va couler sur une robe..
L'histoire est adapté d'un roman de Stephen King, mais Palma a modifié quelques détails, pour des raisons financières ou encore métaphoriques, comme par exemple l'incendie du gymnase. Une très bonne adaptation, la mise en scène est vraiment soignée, la séquence du bal est juste incroyable, ainsi que le quart d'heure qui suit, notamment surtout au jeu d'acteur de Sissy Spacek qui passe de la fille introverti au monstre sanguinaire incontrôlable (brr les yeux bleus sur fond rouge.. j'aimerai pas en croiser une comme ça un mardi soir dans une ruelle sombre..). Tout le film place une ambiance vraiment particulière, et la mère met plutôt mal à l'aise, Piper Laurie interprétant ce rôle à la perfection.
En conclusion, le film est un classique, il faut le voir, ne serait ce que pour l'interprétation de Spacek et Laurie, et surtout pour voir un jeune John Travolta qui joue un mec pas très malin.. sa fin sera à l'image de son intelligence...
PS: Un jeu de mots se cache dans le titre de cet critique, saura tu le retrouver?