Classique du cinéma fantastique, Brian de Palma adapte avec succès le roman de Stephen King paru à peine 2 ans plus tôt : *Carrie *.
Carrie n'est pas une jeune fille comme les autres. Sa mère, hystérique, fanatique, et totalement misanthrope, ira même jusqu'à lui cacher l'existence des menstruations qu'elle découvrira à son corps défendant et à sa plus grande stupeur dans les vestiaires de son lycée. Dur dur de s'intégrer à partir de là... Mais Carrie a plus d'un tour dans son sac...
La distribution s'avère excellente, et outre l'extraordinaire visage habité de Sissy Spacek, les seconds rôles apportent un véritable plus au film, tout comme la bande originale très bonne et très variée.
Pourtant, la première partie du film, bien qu'intrigante, ne m'a pas emballé plus que ça...
Mais une fois le fameux bal arrivé, les scènes cultes s'enchaîneront jusqu'à ces trois dénouements successifs, aussi puissants les uns que les autres :
A l'ultime humiliation succèderont trois séquences fortes que l'on pourrait intituler ainsi :"La vengeance aveugle", "Le dernier refuge assassin" et, enfin, "La folie coupable".
Cette dernière scène étant d'une poésie stupéfiante.