Comme le laissaient présager les bandes-annonces, ce remake de Carrie vise clairement une nouvelle génération et l'objectif est ici de résonner avec des thèmes contemporains comme le harcèlement scolaire et la cyber-humiliation. L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais se confronte à deux obstacle majeurs: ne pas tomber dans la caricature du film pour ados et se confronter au film original de Brian De Palma. Or, Carrie: La vengeance échoue dans ces deux catégories. Le divertissement est correct, mais manque de profondeur, de subtilité et, surtout, abandonne le message original porte par Stephen King en faveur d'une espèce de super héroïne avide de vengeance, davantage Marvel du pauvre que véritablement satanique.