ÇA FAIT DU BIEN.
Je crie une certaine joie avec enthousiasme. Oui, Cars, premier du nom, m'avait gâché la licence (voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/cars/2791229996244571/critique/sseb22/ ) et le résultat est là : j'ai vu ce Cars 2 presque 6 mois après sa sortie. C'est finalement quelques images du Japon entraperçues au détour d'une Bande Annonce et 2 heures à tuer qui m'ont décidé. Après tout, c'est tout de même un Pixar.
Alors, forcément, par rapport à mes attentes très peu élevées, j'ai été agréablement surpris. Tout d'abord, la technique est SU-PER-BE. Les décors sont magnifiques, la gestion de l'eau excellente (même si elle est peu utilisée), les textures très très réalistes (parfois, elles font même un peu trop réalistes pour celles des décors par rapport au design des personnages/voitures.
Justement, le travail sur les personnages et sur l'univers de Cars en général m'enthousiasme réellement cette fois. Ce que je retiens, c'est tout le travail du Studio pour rendre cohérent leur monde de voitures "anthropomorphes". En vrac, on notera la souris/clavier adaptés aux roues de Holley Shiftwell, le service au restaurant, les verres, les toilettes (évidemment, les toilettes japonaises qui sont à nouveau un délicieux matériel de base pour la comédie),... À cela s'ajoutent de nouveaux personnages classes comme les espions anglais (Michael Caine, so British) et toute leur clique qui assurent dans le scénario.
Justement, venons-en. Pour moi, c'est LE point sur lequel ce 2ème opus surpasse son aîné : le scénario et son ambition. C'est en voyant ce Cars 2 que je me suis rendu compte à quel point cela manquait au premier. Ce Cars 2011 a une ambition qui était inexistante dans le premier. Cela est dû à la partie de l'histoire concernant les espions qui est liée de manière pas trop maladroite avec l'histoire des héros de Cars.
Je dis pas trop maladroite car on (je ?) sent clairement que les scénaristes avaient 2 trames et se sont demandés comment les lier entre elles. Mais ils ont réussi quelque chose qui tient à peu près la route et qui permet d'ajouter des enjeux à ce film et même une certaine réflexion. Certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais les motivations des méchants pour agir existe : ils luttent pour faire valoir leur différence qui leur a valu brimades et remontrances toute leur vie (et pour l'argent et le pouvoir aussi, car ce sont des mafieux, après tout). Le coup de théâtre final est complètement abracadabrant (que ce soit dans la forme avec le danger que la situation représente ou dans le fond avec un retournement illogique) mais je leur pardonne facilement.
Peut-être suis-je trop influencé par ma déception du 1er et suis aujourd'hui trop enthousiaste mais j'ai bien aimé ce Cars 2.